Emer de Vattel à Jean Henri Samuel Formey. Correspondances autour du "Droit des gens"

Par : André Bandelier

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  • Nombre de pages274
  • PrésentationRelié
  • Poids0.62 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-7453-2473-3
  • EAN9782745324733
  • Date de parution04/09/2012
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Le jurisconsulte neuchâtelois Emer de Vattel (1714-1767) est l'auteur d'un Droit des gens auquel les diplomates, en particulier anglo-saxons, ont accordé une place de premier ordre. Partant du droit naturel et du philosophe Christian Wolff, il a produit une oeuvre à la fois personnelle et pratique. Il a humanisé le code de la guerre par son concept de la juste cause. Il a affirmé la souveraineté de la Nation et rejeté celle des princes.
Après un séjour à Berlin, son amitié avec le secrétaire perpétuel de l'Académie de Berlin, Jean Henri Samuel Formey, a produit dès 1743 une abondante correspondance, aujourd'hui conservée sur les bords de la Spree et à Cracovie. Cet échange, conjugué à des correspondances et documents neuchâtelois, saxons et bernois, permet de rétablir les conditions externes de la genèse de ce classique du droit international public : le microcosme neuchâtelois et la situation personnelle de Vattel ; des influences diverses au sein de la République des Lettres ; l'expérience de la diplomatie au service d'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe, à Berne, Varsovie et Dresde ; les conséquences des guerres de Silésie.
Le jurisconsulte neuchâtelois Emer de Vattel (1714-1767) est l'auteur d'un Droit des gens auquel les diplomates, en particulier anglo-saxons, ont accordé une place de premier ordre. Partant du droit naturel et du philosophe Christian Wolff, il a produit une oeuvre à la fois personnelle et pratique. Il a humanisé le code de la guerre par son concept de la juste cause. Il a affirmé la souveraineté de la Nation et rejeté celle des princes.
Après un séjour à Berlin, son amitié avec le secrétaire perpétuel de l'Académie de Berlin, Jean Henri Samuel Formey, a produit dès 1743 une abondante correspondance, aujourd'hui conservée sur les bords de la Spree et à Cracovie. Cet échange, conjugué à des correspondances et documents neuchâtelois, saxons et bernois, permet de rétablir les conditions externes de la genèse de ce classique du droit international public : le microcosme neuchâtelois et la situation personnelle de Vattel ; des influences diverses au sein de la République des Lettres ; l'expérience de la diplomatie au service d'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe, à Berne, Varsovie et Dresde ; les conséquences des guerres de Silésie.