Rire avec Dieu. Aphorismes et contes soufis

Par : Sayd-Bahodine Majrouh

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages195
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-226-31620-2
  • EAN9782226316202
  • Date de parution08/04/2015
  • CollectionSpiritualités vivantes
  • ÉditeurAlbin Michel
  • TraducteurSerge Sautreau

Résumé

Attâr, Jâmî, Ibn Arabî et une quarantaine d'autres illustres soufis sont les principales sources de cette anthologie établie par le grand poète et intellectuel afghan Sayd Bahodine Majrouh, un an avant son assassinat en 1988. Les dévots, explique Majrouh, considèrent volontiers le rire comme une manifestation dangereuse, perverse et même diabolique. Pourtant, la plupart des grands soufis ont connu les vertus du rire.
Leur humour possède une double fonction : à l'égard des hommes, il est un fluide spirituel, il fait " passer le courant " de la sagesse et de l'humilité ; à l'égard du divin, il se révèle un canal supérieur de communication. A l'heure où les rieurs sont haïs par certains musulmans qui ne connaissent pas leur tradition, cette anthologie est la preuve que le sourire, le décalage, voire la dérision sont partie intégrante de la civilisation islamique : dans le monde des soufis, le rire, le paradoxe qui bouscule le " religieusement correct ", ont toujours été l'une des voies légitimes d'approche du divin.
Attâr, Jâmî, Ibn Arabî et une quarantaine d'autres illustres soufis sont les principales sources de cette anthologie établie par le grand poète et intellectuel afghan Sayd Bahodine Majrouh, un an avant son assassinat en 1988. Les dévots, explique Majrouh, considèrent volontiers le rire comme une manifestation dangereuse, perverse et même diabolique. Pourtant, la plupart des grands soufis ont connu les vertus du rire.
Leur humour possède une double fonction : à l'égard des hommes, il est un fluide spirituel, il fait " passer le courant " de la sagesse et de l'humilité ; à l'égard du divin, il se révèle un canal supérieur de communication. A l'heure où les rieurs sont haïs par certains musulmans qui ne connaissent pas leur tradition, cette anthologie est la preuve que le sourire, le décalage, voire la dérision sont partie intégrante de la civilisation islamique : dans le monde des soufis, le rire, le paradoxe qui bouscule le " religieusement correct ", ont toujours été l'une des voies légitimes d'approche du divin.