Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
L'œuvre majeure de S. B. Majrouh, laquelle se compose de deux livres-miroirs dont voici le premier, est aujourd'hui encore largement inédite, y compris...
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Livré chez vous entre le 13 février et le 18 février
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Résumé
L'œuvre majeure de S. B. Majrouh, laquelle se compose de deux livres-miroirs dont voici le premier, est aujourd'hui encore largement inédite, y compris dans sa langue d'origine - lors même que son rayonnement a franchi toutes les frontières. Conteur non moins que poète, l'auteur de ces pages rêve le présent et l'avenir d'un pays imaginaire (en lequel il n'est pas trop difficile de reconnaître l'Afghanistan) menacé par de bien inquiétantes chimères. Composé avant l'invasion soviétique de 1979, le texte de ce premier volume se révèle à mille et un égards singulièrement prophétique...
La forme du livre est celle d'un immense conte poétique, éclaté en cent paraboles : un peu à la manière de la Conférence des Oiseaux d'Attar, auquel Majrouh fait souvent songer. Mais par-delà l'enseignement douloureux délivré aux hommes bruit surtout, de page en page, une musique bouleversante : celle d'une poésie qui sent d'instinct qu'au fond de l'horreur d'être au monde gîte, inexplicablement, une présence qui déjoue nos calculs et nos misères. Et cette présence a un nom : la Beauté. Présence consolante et amère tout ensemble, dans la mesure même où ce qui est beau nous fait sentir d'autant plus cruellement l'ignominie du siècle et, au-delà, le défaut central qui loge au cœur de l'homme. Frustration que l'Amour et l'Art ont pour mission d'apaiser mais ne sauraient combler, puisque à notre soif, nous rappelle le poète, " il faudrait des océans d'un vin plus ancien que le monde ".
L'oeuvre majeure de S. B. Majrouh, laquelle se compose de deux livres-miroirs dont voici le premier, est aujourd'hui encore largement inédite, y compris dans sa langue d'origine lors même que son rayonnement a franchi toutes les frontières. Conteur non moins que poète, l'auteur de ces pages rêve le présent et l'avenir d'un pays imaginaire (en lequel il n'est pas trop difficile de reconnaître l'Afghanistan) menacé par de bien inquiétantes chimères. Composé avant l'invasion soviétique de 1979, le texte de ce premier volume se révèle à mille et un égards singulièrement prophétique... La forme du livre est celle d'un immense conte poétique, éclaté en cent paraboles : un peu à la manière de la Conférence des Oiseaux d'Attar, auquel Majrouh fait souvent songer. Mais par-delà l'enseignement douloureux délivré aux hommes bruit surtout, de page en page, une musique bouleversante : celle d'une poésie qui sent d'instinct qu'au fond de l'horreur d'être au monde gîte, inexplicablement, une présence qui déjoue nos calculs et nos misères. Et cette présence a un nom : la Beauté. Présence consolante et amère tout ensemble, dans la mesure même où ce qui est beau nous fait sentir d'autant plus cruellement l'ignominie du siècle et, au-delà, le défaut central qui loge au coeur de l'homme. Frustration que l'Amour et l'Art ont pour mission d'apaiser mais ne sauraient combler, puisque à notre soif, nous rappelle le poète, "il faudrait des océans d'un vin plus ancien que le monde" .
À propos de l'auteur
Biographie de Sayd-Bahodine Majrouh
Sayd Bahodine Majrouh (1928-1988): Afghan et poète, reconnu aujourd'hui comme le plus grand écrivain de son pays, il a concentré dans les deux volumes d'Ego Monstre, son oeuvre majeure, conte philosophique et politique, toutes les appréhensions de son peuple. Porte-parole de la Résistance afghane, il mourra assassiné le 11 février 1988 à Peshawar, au Pakistan, où il menait une existence d'exilé.