Rien ne se perd

Par : Cloé Mehdi

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  • Nombre de pages349
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.194 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-290-14123-6
  • EAN9782290141236
  • Date de parution20/09/2017
  • CollectionJ'ai lu Thriller
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

Sur les murs de la cité, des tags pleuvent qui pleurent un enfant perdu. Ils clament "Justice pour Saïd", abattu après un contrôle d'identité par un policier jamais condamné. Abandonné de tous, recueilli par un tuteur au passé louche, Mattia, onze ans, s'interroge sur les drames qui l'assaillent et la sensation de culpabilité qui semble peser toujours plus lourd sur ses épaules. Dans un monde de menaces incessantes - violences policières, injustice, haines et solitude -, comment lever le voile sur la vérité? Si tout finit toujours par se transformer, Mattia le sait rien ne se perd, jamais.
Sur les murs de la cité, des tags pleuvent qui pleurent un enfant perdu. Ils clament "Justice pour Saïd", abattu après un contrôle d'identité par un policier jamais condamné. Abandonné de tous, recueilli par un tuteur au passé louche, Mattia, onze ans, s'interroge sur les drames qui l'assaillent et la sensation de culpabilité qui semble peser toujours plus lourd sur ses épaules. Dans un monde de menaces incessantes - violences policières, injustice, haines et solitude -, comment lever le voile sur la vérité? Si tout finit toujours par se transformer, Mattia le sait rien ne se perd, jamais.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Noir et Sublime !
En choisissant d'axer son roman sur Mattia, onze ans, Cloé Mehdi donne à son histoire une saveur amère redoutable. En effet, à l'age où il devrait ne rêver que de partie de foot, de sucreries et de douceur de vivre, Mattia est percuté de plein fouet par la violence et l'âpreté de la vie. Bien sûr, il est arrivé dans une famille qui dysfonctionne. Bien sûr, il vit dans une cité qui n'attend que la petite étincelle qui lui permettra de tout mettre à feu et à sang. Bien sûr, les adultes vont quelquefois mal sans qu'on en comprenne la cause. Bien sûr, il faut des fois se battre pour obtenir de petits riens. "- Ne t'attache jamais à personne parce que tout le monde finira par t'abandonner." Bien sûr, qu'à onze ans, on entend : "Ce n'est pas ton problème, ça, tu n'es qu'un gosse, va jouer plus loin." Et pourtant, cela n'empêche pas de vouloir comprendre pourquoi le monde ne tourne pas rond, pourquoi personne ne se parle, pourquoi la plus gentille des jeunes filles a l'envie de mourir chevillée au corps.... Parce qu'après tout, onze ans, n'est-ce pas l'âge des "pourquoi" ? Parce qu'après tout, onze ans, n'est-ce pas l'âge auquel on choisit quel genre d'homme on va devenir ? "Quitte à terminer ses jours dans une prison, autant choisir soi-même la nuance des briques et la qualité du ciment." Grâce à cet angle choisi par Cloé Mehdi, le lecteur est plongé dans une réalité noire, violente et sous-tensions mais ciselée par des mots justes, évitant en permanence de tomber dans les clichés. Grâce à son écriture acide et sombre, Cloé Mehdi offre un roman noir absolument juste et sublime.
En choisissant d'axer son roman sur Mattia, onze ans, Cloé Mehdi donne à son histoire une saveur amère redoutable. En effet, à l'age où il devrait ne rêver que de partie de foot, de sucreries et de douceur de vivre, Mattia est percuté de plein fouet par la violence et l'âpreté de la vie. Bien sûr, il est arrivé dans une famille qui dysfonctionne. Bien sûr, il vit dans une cité qui n'attend que la petite étincelle qui lui permettra de tout mettre à feu et à sang. Bien sûr, les adultes vont quelquefois mal sans qu'on en comprenne la cause. Bien sûr, il faut des fois se battre pour obtenir de petits riens. "- Ne t'attache jamais à personne parce que tout le monde finira par t'abandonner." Bien sûr, qu'à onze ans, on entend : "Ce n'est pas ton problème, ça, tu n'es qu'un gosse, va jouer plus loin." Et pourtant, cela n'empêche pas de vouloir comprendre pourquoi le monde ne tourne pas rond, pourquoi personne ne se parle, pourquoi la plus gentille des jeunes filles a l'envie de mourir chevillée au corps.... Parce qu'après tout, onze ans, n'est-ce pas l'âge des "pourquoi" ? Parce qu'après tout, onze ans, n'est-ce pas l'âge auquel on choisit quel genre d'homme on va devenir ? "Quitte à terminer ses jours dans une prison, autant choisir soi-même la nuance des briques et la qualité du ciment." Grâce à cet angle choisi par Cloé Mehdi, le lecteur est plongé dans une réalité noire, violente et sous-tensions mais ciselée par des mots justes, évitant en permanence de tomber dans les clichés. Grâce à son écriture acide et sombre, Cloé Mehdi offre un roman noir absolument juste et sublime.
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Cloé Mehdi nous propose avec “Rien ne se perd” un roman noir qui ne vole pas son épithète. Cette jeune écrivaine n’a pas attendu les années pour démontrer un talent brut qui secoue le lecteur à travers une narration âpre et sans concession. Elle écrit caméra à l’épaule, suivant l’action au plus près et forant la psychologie des personnages avec un talent qui laisse présager une belle carrière à venir. Le monde qu’elle décrit pourrait être transposé dans bien des cités de l’hexagone où toutes les villes finissent inéluctablement par se ressembler. Disons que “Rien ne se perd” ne s'inspire pas des centres ville aisés mais plutôt des banlieues profondes, ces zones interlopes où personne ne semble avoir la main sur le cours de son destin. Immeubles en mal de ravalements, cages d’escalier fatiguées, grands et petits trafics, contrôles de police itératifs. Cloé Mehdi ne nous épargne rien de ces territoires abandonnés de la République où un jour un contrôle de routine tourne mal. Saïd, quinze ans se fait dézinguer par la maréchaussée. Une affaire malheureusement classique de dérapage policier qui ne va pas en rester là. Cloé Mehdi prend cependant une option littéraire novatrice, elle choisit de partir du regard d’un enfant de onze ans, le petit Mattia qui voit les cartes passer de main en main et qui essaie de comprendre à quel jeu jouent les uns et les autres. Il n’est pas bête ce gamin. Il a vite compris qu’il fallait prendre la réalité comme elle venait. “ Quand j’avais cinq ans, je me demandais pourquoi la vie était injuste à ce point. Quand j’avais sept ans je me disais que si elle avait été juste elle en aurait perdu tout son sens , car on ne serait pas poussé par l’espoir d’une amélioration. Quand j’avais huit ans je cherchais désespérément un moyen de réparer les torts - mais je ne l’ai jamais trouvé, la plupart des injustices sont irréversibles, c’est pourquoi elles sont tellement insupportables. A neuf ans, j’ai décidé d’arrêter de me poser des questions.” Reste que la réalité continue à dérouler ses ombres sur les murs tagués de la ville où chacun s'adapte à sa façon. A ce titre Mattia n’a pas forcément reçu le meilleur jeu : père disparu, mère ectoplasmique , un frère indifférent et une soeur qui rentre juste pour dormir quand elle rentre. On ne sait pas trop si cette entité sociale peut recevoir le nom de famille mais Mattia doit faire avec. Oui le monde est fou et on comprend vite comment Mattia s’est forgé sa petite philosophie de la vie. “Rien ne se perd” est un roman terrible, un Zola d’aujourd’hui où la détresse sociale vient tirer la folie des hommes par les pieds. On se demande ce que le mot justice peut encore vouloir dire quand la noirceur atteint une telle intensité. Mais une chose est certaine : on n'enterre jamais le passé ! Dans “Rien ne se perd” les héros sont montés à l’envers et le dénouement en dit long sur la désespérance implacable qui habite certains quartiers. Archibald PLOOM (CULRURE-CHRONIQUE.COM)
Cloé Mehdi nous propose avec “Rien ne se perd” un roman noir qui ne vole pas son épithète. Cette jeune écrivaine n’a pas attendu les années pour démontrer un talent brut qui secoue le lecteur à travers une narration âpre et sans concession. Elle écrit caméra à l’épaule, suivant l’action au plus près et forant la psychologie des personnages avec un talent qui laisse présager une belle carrière à venir. Le monde qu’elle décrit pourrait être transposé dans bien des cités de l’hexagone où toutes les villes finissent inéluctablement par se ressembler. Disons que “Rien ne se perd” ne s'inspire pas des centres ville aisés mais plutôt des banlieues profondes, ces zones interlopes où personne ne semble avoir la main sur le cours de son destin. Immeubles en mal de ravalements, cages d’escalier fatiguées, grands et petits trafics, contrôles de police itératifs. Cloé Mehdi ne nous épargne rien de ces territoires abandonnés de la République où un jour un contrôle de routine tourne mal. Saïd, quinze ans se fait dézinguer par la maréchaussée. Une affaire malheureusement classique de dérapage policier qui ne va pas en rester là. Cloé Mehdi prend cependant une option littéraire novatrice, elle choisit de partir du regard d’un enfant de onze ans, le petit Mattia qui voit les cartes passer de main en main et qui essaie de comprendre à quel jeu jouent les uns et les autres. Il n’est pas bête ce gamin. Il a vite compris qu’il fallait prendre la réalité comme elle venait. “ Quand j’avais cinq ans, je me demandais pourquoi la vie était injuste à ce point. Quand j’avais sept ans je me disais que si elle avait été juste elle en aurait perdu tout son sens , car on ne serait pas poussé par l’espoir d’une amélioration. Quand j’avais huit ans je cherchais désespérément un moyen de réparer les torts - mais je ne l’ai jamais trouvé, la plupart des injustices sont irréversibles, c’est pourquoi elles sont tellement insupportables. A neuf ans, j’ai décidé d’arrêter de me poser des questions.” Reste que la réalité continue à dérouler ses ombres sur les murs tagués de la ville où chacun s'adapte à sa façon. A ce titre Mattia n’a pas forcément reçu le meilleur jeu : père disparu, mère ectoplasmique , un frère indifférent et une soeur qui rentre juste pour dormir quand elle rentre. On ne sait pas trop si cette entité sociale peut recevoir le nom de famille mais Mattia doit faire avec. Oui le monde est fou et on comprend vite comment Mattia s’est forgé sa petite philosophie de la vie. “Rien ne se perd” est un roman terrible, un Zola d’aujourd’hui où la détresse sociale vient tirer la folie des hommes par les pieds. On se demande ce que le mot justice peut encore vouloir dire quand la noirceur atteint une telle intensité. Mais une chose est certaine : on n'enterre jamais le passé ! Dans “Rien ne se perd” les héros sont montés à l’envers et le dénouement en dit long sur la désespérance implacable qui habite certains quartiers. Archibald PLOOM (CULRURE-CHRONIQUE.COM)
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