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De la campagne désolée du Berry à la Comédie-Française, de la Nouvelle Athènes, au coeur de Paris, à un cimetière de village, se joue dans Rideau noir- des années 1930 à 2021 - un ballet de vie et de mort qu'orchestrent avec indifférence et mélancolie d'insaisissables fantômes de comédiens. Entre théâtre et sorcellerie, des mères et des filles se déchirent avec haine, des spirites exsangues sont aux prises avec l'au-delà, des comédiens rejouent toujours la même scène, des mages tentent de changer l'ordre des choses et des amants fous vivent enfin leur passion dans la mort.
L'art théâtral leur fera défier la disparition, le destin. Et la raison. Sur scène, ils renoueront avec l'éternité. Une construction virtuose, vivante, haletante. Fabienne Pascaud distille avec une diabolique habileté mille références, clins d'oeil, avis et définition sur le théâtre qui sont comme des grains de sel sur nos langues asséchées. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro magazine.
Trop de changements d'époques, on s'y perd !
Il m’a été difficile de croire à cette histoire de fantômes.
Les chapitres sont très courts et couvrent chacun une année : 1947, 2019, 1978, 1936, 1968, 2021… Un incessant passage d’une époque à l’autre, d’un personnage à l’autre, plutôt lassant et qui complique tout, si bien qu’on finit par s’y perdre.
Le monde du théâtre s’y régale peut-être, surtout parmi les plus âgés qui ont connu les grands comédiens de la première moitié du siècle dernier. Mais pour autant, l’histoire n’est pas passionnante et j’ai eu du mal à me laisser embarquer dans le spiritisme et la sorcellerie. C’est pourtant annoncé dans le résumé, mais je n’ai pu adhérer.