Reprendre à la musique son bien ?. L'Absolu théâtral, du romantisme à la modernité

Par : Pierre Longuenesse
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  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.495 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN979-10-309-0266-2
  • EAN9791030902662
  • Date de parution31/03/2021
  • CollectionComparaisons
  • ÉditeurOrizons

Résumé

Cet essai se penche sur les enjeux historiques et esthétiques de l'inflation des discours ou des pratiques associant musique, écritures et scène théâtrale contemporaine. Le phénomène semble, de prime abord, familier puisqu'il caractérise nombre de propos sur l'Art depuis l'émergence de la modernité, lorsque "reprendre à la musique son bien" devient l'arme par excellence de l'arrachement à la mimesis et de la défense de l'abstraction, au théâtre comme dans les arts plastiques ou l'architecture.
Ce n'est pourtant qu'en remontant jusqu'au tournant esthétique du romantisme d'Iéna qu'en émergent les véritables fondements : en l'occurrence, l'utopie d'un "Absolu de l'Art" lui-même associé à une idéalité musicale qui en serait comme la condition sine qua non. Une passerelle inattendue relie ainsi romantisme et postmodernité, expliquant peut-être, en partie au moins, la "crise de la représentation", voire l'effondrement du symbolique, qui serait à l'oeuvre dans les arts de la scène en ce début de XXIe siècle.
Cet essai se penche sur les enjeux historiques et esthétiques de l'inflation des discours ou des pratiques associant musique, écritures et scène théâtrale contemporaine. Le phénomène semble, de prime abord, familier puisqu'il caractérise nombre de propos sur l'Art depuis l'émergence de la modernité, lorsque "reprendre à la musique son bien" devient l'arme par excellence de l'arrachement à la mimesis et de la défense de l'abstraction, au théâtre comme dans les arts plastiques ou l'architecture.
Ce n'est pourtant qu'en remontant jusqu'au tournant esthétique du romantisme d'Iéna qu'en émergent les véritables fondements : en l'occurrence, l'utopie d'un "Absolu de l'Art" lui-même associé à une idéalité musicale qui en serait comme la condition sine qua non. Une passerelle inattendue relie ainsi romantisme et postmodernité, expliquant peut-être, en partie au moins, la "crise de la représentation", voire l'effondrement du symbolique, qui serait à l'oeuvre dans les arts de la scène en ce début de XXIe siècle.