Relocaliser. Pour une société démocratique et antiproductiviste

Par : Jean-Luc Pasquinet

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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-37263-016-0
  • EAN9782372630160
  • Date de parution02/02/2016
  • ÉditeurLibre & solidaire
  • PréfacierSerge Latouche

Résumé

La relocalisation a tout d'abord pour but d'éviter un désastre : l'effondrement de la civilisation générée par la société industrielle. En cela elle s'oppose en premier lieu à l'obsession de la croissance et a une portée universelle, puisque penser le local ne peut se faire que globalement. Il ne faut pas se méprendre sur le sens : il ne s'agit pas ici d'une simple fermeture d'usine ou du retour d'une entreprise partie à l'étranger qu'on aurait décidé de (re)localiser.
C'est d'abord une réflexion sur les produits, la façon de les fabriquer dans un cadre non capitaliste, non productiviste, ouvert et écologique. Cela doit faire l'objet d'une politique spécifique, dépassant l'opposition entre la stratégie de la transition économique et celle de la décroissance, ce qui implique aussi de réfléchir à la finalité du travail. Bien entendu, relocaliser ne se limite pas à la mise en place d'une nouvelle organisation mondiale pour éviter l'effondrement, mais suppose surtout de penser une société réellement démocratique, antiproductiviste, qui devra gérer les legs de la société industrielle.
La relocalisation a tout d'abord pour but d'éviter un désastre : l'effondrement de la civilisation générée par la société industrielle. En cela elle s'oppose en premier lieu à l'obsession de la croissance et a une portée universelle, puisque penser le local ne peut se faire que globalement. Il ne faut pas se méprendre sur le sens : il ne s'agit pas ici d'une simple fermeture d'usine ou du retour d'une entreprise partie à l'étranger qu'on aurait décidé de (re)localiser.
C'est d'abord une réflexion sur les produits, la façon de les fabriquer dans un cadre non capitaliste, non productiviste, ouvert et écologique. Cela doit faire l'objet d'une politique spécifique, dépassant l'opposition entre la stratégie de la transition économique et celle de la décroissance, ce qui implique aussi de réfléchir à la finalité du travail. Bien entendu, relocaliser ne se limite pas à la mise en place d'une nouvelle organisation mondiale pour éviter l'effondrement, mais suppose surtout de penser une société réellement démocratique, antiproductiviste, qui devra gérer les legs de la société industrielle.