Autant j'avais apprécié ma précédente lecture de l'auteur, autant ce roman-ci m'a semblé terriblement long. Il faut dire qu'il fonctionne exactement pareil, multipliant les points de vue au fil des chapitres, intercalant au milieu celui du tueur et de sa femme, sans qu'il ne soit possible, à aucun moment, de distinguer le moindre indice sur leur identité. Et comme Jacques Expert nous propose de suivre 4 couples, tellement identiques, difficile de se faire la moindre idée. C'est peut être cela qui m'aura le plus gênée : le lecteur n'a aucun indice, on ne lui donne rien pour qu'il puisse
construire sa propre réflexion, faire ses suppositions, avant de se rendre compte qu'il a fait fausse route.
De plus, j'ai été passablement dégoutée de l'image du couple qu'on nous propose ici. L'homme est brutal, agressif, désagréable avec sa femme (lorsqu'il ne la trompe pas), très porté sur la boisson. La femme est soit soumise, n'osant parlé, soit une chieuse finie, toujours sur son dos, ne lui passant rien. Difficile de compatir de quelque façon que ce soit. Il ne reste que le calvaire vécu par les parents, qui est forcément générateur d'empathie.
Ce n'est pas lui !
Autant j'avais apprécié ma précédente lecture de l'auteur, autant ce roman-ci m'a semblé terriblement long. Il faut dire qu'il fonctionne exactement pareil, multipliant les points de vue au fil des chapitres, intercalant au milieu celui du tueur et de sa femme, sans qu'il ne soit possible, à aucun moment, de distinguer le moindre indice sur leur identité. Et comme Jacques Expert nous propose de suivre 4 couples, tellement identiques, difficile de se faire la moindre idée. C'est peut être cela qui m'aura le plus gênée : le lecteur n'a aucun indice, on ne lui donne rien pour qu'il puisse construire sa propre réflexion, faire ses suppositions, avant de se rendre compte qu'il a fait fausse route.
De plus, j'ai été passablement dégoutée de l'image du couple qu'on nous propose ici. L'homme est brutal, agressif, désagréable avec sa femme (lorsqu'il ne la trompe pas), très porté sur la boisson. La femme est soit soumise, n'osant parlé, soit une chieuse finie, toujours sur son dos, ne lui passant rien. Difficile de compatir de quelque façon que ce soit. Il ne reste que le calvaire vécu par les parents, qui est forcément générateur d'empathie.