Questions cartésiennes. Tome 2, Sur l'ego et sur Dieu

Par : Jean-Luc Marion
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  • Nombre de pages403
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.546 kg
  • Dimensions15,1 cm × 21,7 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-13-083048-1
  • EAN9782130830481
  • Date de parution05/10/2021
  • CollectionEpiméthée
  • ÉditeurPUF

Résumé

L'histoire de la philosophie procède parfois par synthèses, ou du moins par hypothèses synthétiques. Mais ces constructions ne tiennent que si elles reposent d'abord sur les piliers de questions particulières, étudiées sans préjugés et d'abord résolues pour elles-mêmes. Ce sont certaines de ces questions récurrentes dans les études sur Descartes que l'on aborde ici, poursuivant l'effort entrepris par les Questions cartésiennes parues en 1991.
Il ne s'agit plus cette fois de traiter des problèmes soulevés par la relation complexe entre méthode et métaphysique, mais certains de ceux que posent l'ego, Dieu et les contextes où s'inscrit la pensée cartésienne. - L'ego : conduit-il nécessairement au solipsisme ou relève-t-il d'une altérité originaire ? Se trouve-t-il jamais remis en doute par Dieu ou valide-t-il immédiatement l'évidence comme une vérité ? En quel sens a-t-il rang de substance ? - Dieu : pourquoi importe-t-il de l'opposer au "Styx" et aux "destinées" ? De quel droit peut-on et doit-on lui assigner le titre si problématique de causa sui ? Pourquoi les grands postcartésiens ont-ils tous rejeté la doctrine si originale de la création des vérités éternelles ? Dans quel ensemble prennent place les trois définitions de Dieu que déploient successivement les Meditationes et les Responsiones ? - Les contextes : va-t-il de soi que Kant ait réfuté Descartes ou une commune décision critique (la finitude de la certitude) ne les réunit-elle pas plus intimement ? Les Meditationes se structurent-elles comme une démonstration linéaire ou comme un essentiel dialogue ? Pourquoi et comment Pascal conteste-t-il l'équivalence entre évidence et vérité ? Mersenne, l'ami proche et négligé, n'anticipait-il pas sur la définition cartésienne de la métaphysique ? Comme l'attestent l'abondance et la qualité de la recherche internationale quatre cents ans après sa naissance, l'interprétation de Descartes n'a jamais été aussi ouverte.
Cette indécision n'infirme pourtant pas les travaux antérieurs, mais en résulte précisément. En effet, Descartes ne nous est pas un objet révolu, mais nous reste un interlocuteur inévitable, avec lequel se jouent encore nos propres innovations et nos dernières tentatives.
L'histoire de la philosophie procède parfois par synthèses, ou du moins par hypothèses synthétiques. Mais ces constructions ne tiennent que si elles reposent d'abord sur les piliers de questions particulières, étudiées sans préjugés et d'abord résolues pour elles-mêmes. Ce sont certaines de ces questions récurrentes dans les études sur Descartes que l'on aborde ici, poursuivant l'effort entrepris par les Questions cartésiennes parues en 1991.
Il ne s'agit plus cette fois de traiter des problèmes soulevés par la relation complexe entre méthode et métaphysique, mais certains de ceux que posent l'ego, Dieu et les contextes où s'inscrit la pensée cartésienne. - L'ego : conduit-il nécessairement au solipsisme ou relève-t-il d'une altérité originaire ? Se trouve-t-il jamais remis en doute par Dieu ou valide-t-il immédiatement l'évidence comme une vérité ? En quel sens a-t-il rang de substance ? - Dieu : pourquoi importe-t-il de l'opposer au "Styx" et aux "destinées" ? De quel droit peut-on et doit-on lui assigner le titre si problématique de causa sui ? Pourquoi les grands postcartésiens ont-ils tous rejeté la doctrine si originale de la création des vérités éternelles ? Dans quel ensemble prennent place les trois définitions de Dieu que déploient successivement les Meditationes et les Responsiones ? - Les contextes : va-t-il de soi que Kant ait réfuté Descartes ou une commune décision critique (la finitude de la certitude) ne les réunit-elle pas plus intimement ? Les Meditationes se structurent-elles comme une démonstration linéaire ou comme un essentiel dialogue ? Pourquoi et comment Pascal conteste-t-il l'équivalence entre évidence et vérité ? Mersenne, l'ami proche et négligé, n'anticipait-il pas sur la définition cartésienne de la métaphysique ? Comme l'attestent l'abondance et la qualité de la recherche internationale quatre cents ans après sa naissance, l'interprétation de Descartes n'a jamais été aussi ouverte.
Cette indécision n'infirme pourtant pas les travaux antérieurs, mais en résulte précisément. En effet, Descartes ne nous est pas un objet révolu, mais nous reste un interlocuteur inévitable, avec lequel se jouent encore nos propres innovations et nos dernières tentatives.
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