Quand la Franche-Comté faillit disparaître. Le projet nazi d'expulsion en 1940

Par : Joseph Pinard

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  • Nombre de pages120
  • PrésentationBroché
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-87823-254-7
  • EAN9782878232547
  • Date de parution01/10/2013
  • ÉditeurCêtre Editions

Résumé

Pourquoi donc Hitler et Mussolini s’entendent-ils en 1940 pour expulser les Franc-Comtois afin d’installer à leur place les Sud-Tyroliens ? Parce que ceux-ci étaient de langue germanique, et que les fascistes voulaient les italianiser de force. Une fâcheuse pomme de discorde entre les deux dictatures ! D’où l’idée d'offrir une nouvelle patrie aux habitants du Haut-Adige. Dans ce cadre, Besançon deviendrait Bozen, Dole deviendrait Brixen, Pontarlier deviendrait Brüneck ou Mals… etc.
L’historien suit la genèse du projet jusqu’à son échec, puis pose la question de savoir s’il n’y eut pas auparavant des précédents pour revenir sur l’annexion de la Franche-Comté à la France. On apprend ainsi qu’en 1709 par exemple, la Prusse revendiquait l’ancien comté de Bourgogne et qu’à Vercel s’affrontaient un parti allemand et un parti français, tandis qu’en 1815, une sorte d’état tampon avec Vesoul pour capitale esquisse peut-être d’une nouvelle Lotharingie.
Joseph Pinard analyse les appétits des puissances européennes et montre comment le patriotisme est l’amour des siens, tandis que le nationalisme est la haine des autres. Un thème qui donne à réfléchir en ces temps de montée des chauvinismes rivaux… Au fait, que seraient devenus les Franc-Comtois ? Le Führer laissait à Vichy le soin de régler la question…
Pourquoi donc Hitler et Mussolini s’entendent-ils en 1940 pour expulser les Franc-Comtois afin d’installer à leur place les Sud-Tyroliens ? Parce que ceux-ci étaient de langue germanique, et que les fascistes voulaient les italianiser de force. Une fâcheuse pomme de discorde entre les deux dictatures ! D’où l’idée d'offrir une nouvelle patrie aux habitants du Haut-Adige. Dans ce cadre, Besançon deviendrait Bozen, Dole deviendrait Brixen, Pontarlier deviendrait Brüneck ou Mals… etc.
L’historien suit la genèse du projet jusqu’à son échec, puis pose la question de savoir s’il n’y eut pas auparavant des précédents pour revenir sur l’annexion de la Franche-Comté à la France. On apprend ainsi qu’en 1709 par exemple, la Prusse revendiquait l’ancien comté de Bourgogne et qu’à Vercel s’affrontaient un parti allemand et un parti français, tandis qu’en 1815, une sorte d’état tampon avec Vesoul pour capitale esquisse peut-être d’une nouvelle Lotharingie.
Joseph Pinard analyse les appétits des puissances européennes et montre comment le patriotisme est l’amour des siens, tandis que le nationalisme est la haine des autres. Un thème qui donne à réfléchir en ces temps de montée des chauvinismes rivaux… Au fait, que seraient devenus les Franc-Comtois ? Le Führer laissait à Vichy le soin de régler la question…