Qu'est ce que la royauté ?

Par : Rozen Noguellou, Catherine Presbissy-Schnall

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions18,0 cm × 11,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-7116-1108-6
  • EAN9782711611089
  • Date de parution01/05/1992
  • ÉditeurVrin

Résumé

Que la royauté soit un objet de réflexion philosophique ne va pas de soi. Il est tout d'abord douteux qu'il y ait une essence simple de la royauté. Les idées, les légitimations et les réalités de la royauté sont multiples et diverses. Il n'y a en effet rien de commun entre l'actuel roi de Suède et Philippe le Bel, ou entre Ivan le Terrible et Louis XVIII. Aucune de ces royautés ne correspond à une même idéologie, ni à une même réalité sociale ou politique.
De là un certain flou qui affecte l'idée de royauté. Cette obscurité tient peut-être avant tout à ce que le phénomène de la royauté lui-même ne semble plus constituer un objet essentiel de la réflexion politique. C'est que l'époque contemporaine a connu l'avènement et le triomphe de deux principes, dont la combinaison définit idéalement la démocratie moderne : le principe démocratique, qui affirme l'égalité des hommes et la souveraineté du peuple, et le principe libéral, qui affirme l'inaliénabilité des droits et des libertés individuelles.
Que la royauté soit un objet de réflexion philosophique ne va pas de soi. Il est tout d'abord douteux qu'il y ait une essence simple de la royauté. Les idées, les légitimations et les réalités de la royauté sont multiples et diverses. Il n'y a en effet rien de commun entre l'actuel roi de Suède et Philippe le Bel, ou entre Ivan le Terrible et Louis XVIII. Aucune de ces royautés ne correspond à une même idéologie, ni à une même réalité sociale ou politique.
De là un certain flou qui affecte l'idée de royauté. Cette obscurité tient peut-être avant tout à ce que le phénomène de la royauté lui-même ne semble plus constituer un objet essentiel de la réflexion politique. C'est que l'époque contemporaine a connu l'avènement et le triomphe de deux principes, dont la combinaison définit idéalement la démocratie moderne : le principe démocratique, qui affirme l'égalité des hommes et la souveraineté du peuple, et le principe libéral, qui affirme l'inaliénabilité des droits et des libertés individuelles.