L'agriculture européenne est malade de sa réussite. Elle produit des excédents qui coûtent cher et des nuisances encore plus onéreuses à traiter. Pour exister, elle est tributaire des ressources naturelles, flore, faune, sol, eau, air, que la technique a permis d'exploiter avec une intensité qui peut paraître aujourd'hui de la démesure à la lumière des effets pervers. L'intensification de la production engendre une réglementation de l'agriculture qui doit, sinon supprimer, du moins contenir les nuisances pour l'environnement d'un secteur par ailleurs particulièrement performant et dynamique en Europe occidentale.
Dans les six pays, dont la France, évoqués ici, on trouvera des problèmes et des moyens de gestion très semblables, mais aussi, à travers la mise en place des politiques, une affirmation des spécificités nationales qui rappelle que l'Europe unie ne pourra pas en faire l'économie.
L'agriculture européenne est malade de sa réussite. Elle produit des excédents qui coûtent cher et des nuisances encore plus onéreuses à traiter. Pour exister, elle est tributaire des ressources naturelles, flore, faune, sol, eau, air, que la technique a permis d'exploiter avec une intensité qui peut paraître aujourd'hui de la démesure à la lumière des effets pervers. L'intensification de la production engendre une réglementation de l'agriculture qui doit, sinon supprimer, du moins contenir les nuisances pour l'environnement d'un secteur par ailleurs particulièrement performant et dynamique en Europe occidentale.
Dans les six pays, dont la France, évoqués ici, on trouvera des problèmes et des moyens de gestion très semblables, mais aussi, à travers la mise en place des politiques, une affirmation des spécificités nationales qui rappelle que l'Europe unie ne pourra pas en faire l'économie.