Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Quelle est la Nature que le cinéma peut représenter ? Cette question nous amène à un problème qui hante l'homme occidental depuis l'époque baroque,...
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Résumé
Quelle est la Nature que le cinéma peut représenter ? Cette question nous amène à un problème qui hante l'homme occidental depuis l'époque baroque, à partir de laquelle s'est construit un modèle matériel et mécanique de l'univers : comment représenter dans une œuvre d'art la réalité des forces non corporelles que les hommes ont toujours connues ou devinées dans le monde visible ? En partant d'une des formes les plus " frappantes " de telles présences, celle des fantômes, le présent essai passe par un long détour historique afin de montrer dans la culture du XIXe siècle - qu'il s'agisse de la photographie ou des formes d'expression héritées du passé - des tentatives pour rendre à la Nature et à l'art une dimension occultée par la civilisation rationaliste. Ce mouvement aboutit à la création du cinématographe, dont Flaubert et Mallarmé apparaissent comme les prophètes et les premiers métaphysiciens. L'auteur considère ensuite deux conceptions opposées de ces forces invisibles, la présence symbolique et la présence réelle. La première apparaît dans Ordet de Dreyer ; la seconde est évoquée à partir de deux lieux, la Sicile et Rome, vécus dans leur continuité historique. La notion de présence réelle permet ainsi de penser un des éléments clefs de l'art cinématographique, le signe, présenté à la fois comme un moyen d'expression et une épiphanie vécue, la concrétisation d'un engagement spirituel et artistique.
Eugène Green est écrivain, cinéaste et metteur en scène. Il a publié La Parole baroque (Desclée de Brouwer) en 2001. Son dernier film, Le Monde vivant, présent à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, en 2003, a été salué par la critique - après un long métrage, Toutes les nuits, qui avait lui aussi reçu un accueil enthousiaste.