Pouvoir et contre-pouvoir à l'ère de la mondialisation

Par : Ulrich Beck

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  • Nombre de pages595
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-08-122876-4
  • EAN9782081228764
  • Date de parution21/10/2009
  • CollectionChamps Essais
  • ÉditeurFlammarion
  • TraducteurAurélie Duthoo

Résumé

Les grandes idées de la modernité européenne - le nationalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi le néolibéralisme - ont fait leur temps. Aujourd'hui, les Etats-nations ne sont plus en mesure de réguler la mondialisation du travail et des échanges. Et, à l'heure où chaque personne, dans sa famille, sa vie professionnelle et conjugale, ses opinions politiques et ses ambitions propres, est membre de différentes communautés à la fois, le cosmopolitisme est sans doute la prochaine grande idée du XXe siècle. Mais ce cosmopolitisme prospectif soulève bien des questions : si les Etats-nations démocratiques s'accommodent si mal de la mondialisation, n'est-ce pas parce qu'elle exige d'eux qu'ils renoncent à leur pouvoir? A l'inverse, comment un régime cosmopolite fondé sur les droits de l'homme - universels et transcendants - peut-il se soumettre à un contrôle démocratique? Avec le souci d'établir les règles d'une politique intérieure mondiale réaliste et critique, Ulrich Beck ouvre un débat capital : le choix de la société à venir.
Les grandes idées de la modernité européenne - le nationalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi le néolibéralisme - ont fait leur temps. Aujourd'hui, les Etats-nations ne sont plus en mesure de réguler la mondialisation du travail et des échanges. Et, à l'heure où chaque personne, dans sa famille, sa vie professionnelle et conjugale, ses opinions politiques et ses ambitions propres, est membre de différentes communautés à la fois, le cosmopolitisme est sans doute la prochaine grande idée du XXe siècle. Mais ce cosmopolitisme prospectif soulève bien des questions : si les Etats-nations démocratiques s'accommodent si mal de la mondialisation, n'est-ce pas parce qu'elle exige d'eux qu'ils renoncent à leur pouvoir? A l'inverse, comment un régime cosmopolite fondé sur les droits de l'homme - universels et transcendants - peut-il se soumettre à un contrôle démocratique? Avec le souci d'établir les règles d'une politique intérieure mondiale réaliste et critique, Ulrich Beck ouvre un débat capital : le choix de la société à venir.