Prix Nobel dEconomie 2008.
Pourquoi Les Crises Reviennent Toujours
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- Nombre de pages213
- PrésentationBroché
- Poids0.225 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
- ISBN2-02-039551-7
- EAN9782020395519
- Date de parution11/04/2000
- ÉditeurSeuil
Résumé
Krugman, dans le style limpide qui a fait sa renommée internationale, nous explique les dessous de la dernière grande crise du XXe siècle qui, à la suite d'une simple dévaluation du baht thaïlandais, aura ébranlé les économies d'une bonne partie de la planète. Pourquoi ce type de crise générale, que l'on croyait révolu, menace-t-il en fait toujours en permanence l'économie mondiale ?
On impute souvent la responsabilité de la crise au manque de transparence des marchés financiers dans les pays émergents et/ou au non-respect de règles prudentielles élémentaires par ces mêmes pays. Si ces accusations ne sont pas sans quelque fondement, Krugman montre néanmoins que la punition fut démesurée par rapport aux quelques péchés commis par les gouvernements. Il souligne surtout que cette explication commode permet d'exonérer bien vite de toute responsabilité la dérégulation financière internationale et les mouvements de capitaux des spéculateurs occidentaux. L'obsession de la libre circulation des capitaux et de la fixité des taux de change, comme conditions d'une insertion des pays émergents dans l'économie mondiale, a constitué une orthodoxie rigide qui porte aussi une lourde responsabilité dans l'ampleur de cette dernière crise du siècle. Et Krugman, comme Keynes dans les années 1930, souligne ici la raison fondamentale du retour des crises, en dépit de toutes les expériences passées : l'incapacité à en tirer vraiment les leçons, à laisser les faits mettre en question les doctrines installées.
Krugman, dans le style limpide qui a fait sa renommée internationale, nous explique les dessous de la dernière grande crise du XXe siècle qui, à la suite d'une simple dévaluation du baht thaïlandais, aura ébranlé les économies d'une bonne partie de la planète. Pourquoi ce type de crise générale, que l'on croyait révolu, menace-t-il en fait toujours en permanence l'économie mondiale ?
On impute souvent la responsabilité de la crise au manque de transparence des marchés financiers dans les pays émergents et/ou au non-respect de règles prudentielles élémentaires par ces mêmes pays. Si ces accusations ne sont pas sans quelque fondement, Krugman montre néanmoins que la punition fut démesurée par rapport aux quelques péchés commis par les gouvernements. Il souligne surtout que cette explication commode permet d'exonérer bien vite de toute responsabilité la dérégulation financière internationale et les mouvements de capitaux des spéculateurs occidentaux. L'obsession de la libre circulation des capitaux et de la fixité des taux de change, comme conditions d'une insertion des pays émergents dans l'économie mondiale, a constitué une orthodoxie rigide qui porte aussi une lourde responsabilité dans l'ampleur de cette dernière crise du siècle. Et Krugman, comme Keynes dans les années 1930, souligne ici la raison fondamentale du retour des crises, en dépit de toutes les expériences passées : l'incapacité à en tirer vraiment les leçons, à laisser les faits mettre en question les doctrines installées.