Pourquoi Dieu a-t-il crée le néant ?. Essai sur la poétique métaphysique de Machado
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- Nombre de pages349
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.54 kg
- Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,7 cm
- ISBN978-2-38647-122-3
- EAN9782386471223
- Date de parution26/11/2024
- ÉditeurEditions Complicités
Résumé
A notre connaissance, il n'y a pas, en langue française, d'autres monographies que celle que nous proposons. Comme nous le verrons, Antonio Machado (1875-1939) puise dans le peuple le matériau de son inspiration et fait de la poésie non la recherche du beau, mais un mode de connaissance de la vérité. " Ecrire pour le peuple, que voudrais-je de plus ? Désireux d'écrire pour le peuple, j'appris de lui tout ce que je pus, beaucoup moins, bien sûr, qu'il ne sait.
Ecrire pour le peuple, c'est écrire pour l'homme de notre race, de notre terre, de notre langue, trois choses inépuisables que nous ne finissons jamais de connaître. " Ecrire pour le peuple, c'est se nommer Cervantes en Espagne, Shakespeare en Angleterre, Tolstoï en Russie, Hugo en France... Ecrire pour le peuple est la visée intentionnelle et le moyen de la poésie métaphysique dont la question fondamentale est : Pourquoi Dieu a-t-il créé le néant ? Machado croit nécessaire et reconnaît entre ces courants de pensée le produit inacceptable coupure entre l'artiste et le peuple.
Il se prononce donc pour un art " intégrandiste ", autrement dit l'art doit trouver sa source dans le peuple et non dans un idéal de beauté devant lequel les modernistes s'émerveillent, et doit intégrer non le savoir physico-mathématique, mais la connaissance du peuple. L'artiste moderniste de " l'art pour l'art " s'éloigne des préoccupations du peuple pour trouver refuge dans une justification littéraire, c'est-à-dire que la poésie justifie son geste en annonçant la pureté de " l'art pour l'art ".
L'erreur du courant de " l'art pour l'art " est de confondre les deux niveaux de connaissance : le savoir scientifique et la connaissance du peuple. La science est du domaine de l'objectivité, de la sphère déterministe, mais celle-ci ne doit pas opérer que sur des abstractions et des généralités, non sur le concret et le personnel. L'individu n'est pas réductible à ce qu'il est et ne relève pas d'un déterminisme impersonnel.
La poésie métaphysique d'Antonio Machado reprend les questions insolubles de la science, lorsque la science échoue, la poésie doit prendre le relais. Elle est la face concrète et intime de ce que la science énonce sur le plan abstrait et universel. Si Machado condamne avec sévérité les mouvements de pensée qui s'écartent de sa poétique, c'est que l'art n'est pas hors du temps et de l'espace. La singularité de son oeuvre provient de cette intime association entre l'histoire – le temps – et la nature – l'espace.
Ecrire pour le peuple, c'est écrire pour l'homme de notre race, de notre terre, de notre langue, trois choses inépuisables que nous ne finissons jamais de connaître. " Ecrire pour le peuple, c'est se nommer Cervantes en Espagne, Shakespeare en Angleterre, Tolstoï en Russie, Hugo en France... Ecrire pour le peuple est la visée intentionnelle et le moyen de la poésie métaphysique dont la question fondamentale est : Pourquoi Dieu a-t-il créé le néant ? Machado croit nécessaire et reconnaît entre ces courants de pensée le produit inacceptable coupure entre l'artiste et le peuple.
Il se prononce donc pour un art " intégrandiste ", autrement dit l'art doit trouver sa source dans le peuple et non dans un idéal de beauté devant lequel les modernistes s'émerveillent, et doit intégrer non le savoir physico-mathématique, mais la connaissance du peuple. L'artiste moderniste de " l'art pour l'art " s'éloigne des préoccupations du peuple pour trouver refuge dans une justification littéraire, c'est-à-dire que la poésie justifie son geste en annonçant la pureté de " l'art pour l'art ".
L'erreur du courant de " l'art pour l'art " est de confondre les deux niveaux de connaissance : le savoir scientifique et la connaissance du peuple. La science est du domaine de l'objectivité, de la sphère déterministe, mais celle-ci ne doit pas opérer que sur des abstractions et des généralités, non sur le concret et le personnel. L'individu n'est pas réductible à ce qu'il est et ne relève pas d'un déterminisme impersonnel.
La poésie métaphysique d'Antonio Machado reprend les questions insolubles de la science, lorsque la science échoue, la poésie doit prendre le relais. Elle est la face concrète et intime de ce que la science énonce sur le plan abstrait et universel. Si Machado condamne avec sévérité les mouvements de pensée qui s'écartent de sa poétique, c'est que l'art n'est pas hors du temps et de l'espace. La singularité de son oeuvre provient de cette intime association entre l'histoire – le temps – et la nature – l'espace.
A notre connaissance, il n'y a pas, en langue française, d'autres monographies que celle que nous proposons. Comme nous le verrons, Antonio Machado (1875-1939) puise dans le peuple le matériau de son inspiration et fait de la poésie non la recherche du beau, mais un mode de connaissance de la vérité. " Ecrire pour le peuple, que voudrais-je de plus ? Désireux d'écrire pour le peuple, j'appris de lui tout ce que je pus, beaucoup moins, bien sûr, qu'il ne sait.
Ecrire pour le peuple, c'est écrire pour l'homme de notre race, de notre terre, de notre langue, trois choses inépuisables que nous ne finissons jamais de connaître. " Ecrire pour le peuple, c'est se nommer Cervantes en Espagne, Shakespeare en Angleterre, Tolstoï en Russie, Hugo en France... Ecrire pour le peuple est la visée intentionnelle et le moyen de la poésie métaphysique dont la question fondamentale est : Pourquoi Dieu a-t-il créé le néant ? Machado croit nécessaire et reconnaît entre ces courants de pensée le produit inacceptable coupure entre l'artiste et le peuple.
Il se prononce donc pour un art " intégrandiste ", autrement dit l'art doit trouver sa source dans le peuple et non dans un idéal de beauté devant lequel les modernistes s'émerveillent, et doit intégrer non le savoir physico-mathématique, mais la connaissance du peuple. L'artiste moderniste de " l'art pour l'art " s'éloigne des préoccupations du peuple pour trouver refuge dans une justification littéraire, c'est-à-dire que la poésie justifie son geste en annonçant la pureté de " l'art pour l'art ".
L'erreur du courant de " l'art pour l'art " est de confondre les deux niveaux de connaissance : le savoir scientifique et la connaissance du peuple. La science est du domaine de l'objectivité, de la sphère déterministe, mais celle-ci ne doit pas opérer que sur des abstractions et des généralités, non sur le concret et le personnel. L'individu n'est pas réductible à ce qu'il est et ne relève pas d'un déterminisme impersonnel.
La poésie métaphysique d'Antonio Machado reprend les questions insolubles de la science, lorsque la science échoue, la poésie doit prendre le relais. Elle est la face concrète et intime de ce que la science énonce sur le plan abstrait et universel. Si Machado condamne avec sévérité les mouvements de pensée qui s'écartent de sa poétique, c'est que l'art n'est pas hors du temps et de l'espace. La singularité de son oeuvre provient de cette intime association entre l'histoire – le temps – et la nature – l'espace.
Ecrire pour le peuple, c'est écrire pour l'homme de notre race, de notre terre, de notre langue, trois choses inépuisables que nous ne finissons jamais de connaître. " Ecrire pour le peuple, c'est se nommer Cervantes en Espagne, Shakespeare en Angleterre, Tolstoï en Russie, Hugo en France... Ecrire pour le peuple est la visée intentionnelle et le moyen de la poésie métaphysique dont la question fondamentale est : Pourquoi Dieu a-t-il créé le néant ? Machado croit nécessaire et reconnaît entre ces courants de pensée le produit inacceptable coupure entre l'artiste et le peuple.
Il se prononce donc pour un art " intégrandiste ", autrement dit l'art doit trouver sa source dans le peuple et non dans un idéal de beauté devant lequel les modernistes s'émerveillent, et doit intégrer non le savoir physico-mathématique, mais la connaissance du peuple. L'artiste moderniste de " l'art pour l'art " s'éloigne des préoccupations du peuple pour trouver refuge dans une justification littéraire, c'est-à-dire que la poésie justifie son geste en annonçant la pureté de " l'art pour l'art ".
L'erreur du courant de " l'art pour l'art " est de confondre les deux niveaux de connaissance : le savoir scientifique et la connaissance du peuple. La science est du domaine de l'objectivité, de la sphère déterministe, mais celle-ci ne doit pas opérer que sur des abstractions et des généralités, non sur le concret et le personnel. L'individu n'est pas réductible à ce qu'il est et ne relève pas d'un déterminisme impersonnel.
La poésie métaphysique d'Antonio Machado reprend les questions insolubles de la science, lorsque la science échoue, la poésie doit prendre le relais. Elle est la face concrète et intime de ce que la science énonce sur le plan abstrait et universel. Si Machado condamne avec sévérité les mouvements de pensée qui s'écartent de sa poétique, c'est que l'art n'est pas hors du temps et de l'espace. La singularité de son oeuvre provient de cette intime association entre l'histoire – le temps – et la nature – l'espace.