Pour la défense de la langue tahitienne. Etat des lieux et propositions

Par : Florence Ferment Mear

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  • Nombre de pages166
  • PrésentationBroché
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-296-11682-5
  • EAN9782296116825
  • Date de parution01/05/2010
  • CollectionLettres du Pacifique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Sur l'archipel principal de Polynésie française, deux langues sont en contact : la langue tahitienne et la langue française. Or aujourd'hui, nous constatons l'abandon de la langue tahitienne par ses locuteurs. Lors de ses enquêtes l'auteur a pu faire une estimation de cette déperdition sur l'île de Raiatea : 71.5% des personnes interrogées chez les 40-50 ans estiment parler très bien le tahitien, contre 48% chez les 25-39 ans et seulement 33% chez les 15 ans. La transmission naturelle et donc la pérennité de la langue sont menacées. Cette étude veut répondre à certaines questions : Pourquoi cette déperdition récente de la langue dominée ? Des planifications linguistiques ont-elles été effectuées pour la juguler ? Quelle serait la politique linguistique " idéale " mais possible, en l'état actuel de la Constitution française, pour sauvegarder la langue tahitienne ? D'où viendrait-elle ? De la métropole ? De la Collectivité d'outre-mer elle-même ?
Sur l'archipel principal de Polynésie française, deux langues sont en contact : la langue tahitienne et la langue française. Or aujourd'hui, nous constatons l'abandon de la langue tahitienne par ses locuteurs. Lors de ses enquêtes l'auteur a pu faire une estimation de cette déperdition sur l'île de Raiatea : 71.5% des personnes interrogées chez les 40-50 ans estiment parler très bien le tahitien, contre 48% chez les 25-39 ans et seulement 33% chez les 15 ans. La transmission naturelle et donc la pérennité de la langue sont menacées. Cette étude veut répondre à certaines questions : Pourquoi cette déperdition récente de la langue dominée ? Des planifications linguistiques ont-elles été effectuées pour la juguler ? Quelle serait la politique linguistique " idéale " mais possible, en l'état actuel de la Constitution française, pour sauvegarder la langue tahitienne ? D'où viendrait-elle ? De la métropole ? De la Collectivité d'outre-mer elle-même ?