Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ces " portraits de femmes " - toutes femmes de lettres célèbre qui ont marqué leur époque - ont été réunis par Sainte-Beuve en 1844 mais écrits...
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Ces " portraits de femmes " - toutes femmes de lettres célèbre qui ont marqué leur époque - ont été réunis par Sainte-Beuve en 1844 mais écrits par lui entre 1830 et 1839, au moment de sa liaison difficile puis de sa rupture avec Adèle Hugo. Est-ce pour cela qu'il décrit ces femmes-écrivains avec tant de passion mais aussi de violence ?
Madame de Sévigné, dit ainsi Sainte-Beuve, est certes fidèle en amitié, spirituelle, mais " on a peine à lui pardonner son badinage lorsqu'elle raconte si gaiement à sa fille " les pendaisons des paysans bas-bretons révoltés contre leur gouverneur : " on a pris soixante bourgeois ; on commence demain à pendre. Cette province est un bel exemple pour les autres ".
De même, Mesdames de Staël, Roland, de la Fayette, se partagent à la fois son admiration littéraire pour leurs œuvres et ses réserves d'homme à l'égard de leur comportement d'épouse, de mère, d'amante souvent inconstantes...
Sainte-Beuve, à qui Ronsard - oublié alors depuis deux cents ans - doit d'avoir retrouvé sa place dans l'histoire de la littérature, et qui fut le premier " héraut d'armes " du romantisme littéraire, donne avec ces " portraits de femmes " une exacte mesure de son immense talent de critique littéraire exceptionnel, fougueux et passionné.