Platon, source des présocratiques.. Exploration

Par : Monique Dixsaut, Aldo Brancacci

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  • Nombre de pages239
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-7116-1582-0
  • EAN9782711615827
  • Date de parution17/01/2003
  • CollectionHistoire de la philosophie
  • ÉditeurVrin

Résumé

Le thème de ce volume est doublement discutable, et doublement provocant. Tout d'abord, l'ensemble s'appuie sur une catégorie historiographique propre au vingtième siècle, celle de " présocratique ", arbitraire en elle même comme dans les choix et les exclusions qu'elle impose. Mais par cet hommage rendu à une philologie capable de créer ce que la philologie actuelle, en raison d'une conception étroite et périmée de la scientificité, ne saurait probablement pas créer: un concept riche d'implications et de problèmes philosophiques, les auteurs ont souhaité rappeler que, s'agissant des penseurs de l'Antiquité, il était impossible et surtout ruineux pour l'une comme pour l'autre de dissocier recherche philologique et réflexion philosophique. Ensuite, considérer Platon comme une source possible pour la connaissance des penseurs qui l'ont précédé constitue à coup sûr un paradoxe. Platon n'est ni un historien de la philosophie (la philosophie, au sens où il l'entend, n'existait pas avant lui) ni un doxographe. Son propos n'est jamais d'exposer des doctrines mais de les reconstruire pour en faire des thèses à discuter, critiquer, parfois reprendre. Si Platon n'a donc littéralement pas de prédécesseurs, seulement des interlocuteurs qu'il interroge " comme s'ils étaient là en personne ", comment l'historien pourrait-il se fier à cette parole constamment en dialogue avec d'autres paroles mais si peu soucieuse d'exactitude et de rigueur historiques ? Montrer pour quelles raisons et de quelle façon cela est néanmoins possible, tel est l'objet de cette première " exploration ".
Le thème de ce volume est doublement discutable, et doublement provocant. Tout d'abord, l'ensemble s'appuie sur une catégorie historiographique propre au vingtième siècle, celle de " présocratique ", arbitraire en elle même comme dans les choix et les exclusions qu'elle impose. Mais par cet hommage rendu à une philologie capable de créer ce que la philologie actuelle, en raison d'une conception étroite et périmée de la scientificité, ne saurait probablement pas créer: un concept riche d'implications et de problèmes philosophiques, les auteurs ont souhaité rappeler que, s'agissant des penseurs de l'Antiquité, il était impossible et surtout ruineux pour l'une comme pour l'autre de dissocier recherche philologique et réflexion philosophique. Ensuite, considérer Platon comme une source possible pour la connaissance des penseurs qui l'ont précédé constitue à coup sûr un paradoxe. Platon n'est ni un historien de la philosophie (la philosophie, au sens où il l'entend, n'existait pas avant lui) ni un doxographe. Son propos n'est jamais d'exposer des doctrines mais de les reconstruire pour en faire des thèses à discuter, critiquer, parfois reprendre. Si Platon n'a donc littéralement pas de prédécesseurs, seulement des interlocuteurs qu'il interroge " comme s'ils étaient là en personne ", comment l'historien pourrait-il se fier à cette parole constamment en dialogue avec d'autres paroles mais si peu soucieuse d'exactitude et de rigueur historiques ? Montrer pour quelles raisons et de quelle façon cela est néanmoins possible, tel est l'objet de cette première " exploration ".
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