Pierre Herbart. L'Ordre réel et L'homme du Niger (1903-1974)
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- Nombre de pages318
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.5 kg
- Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-343-15328-5
- EAN9782343153285
- Date de parution19/09/2018
- CollectionBiographies XXe siècle
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Romancier et essayiste né au début du vingtième siècle à Dunkerque et résistant au nazisme, Pierre Herbart se montrera toujours sensible au drame colonial comme en témoignent ces lignes novatrices en 1939 : "Le travail le plus utile d'un anticolonialiste ne consiste pas à rejeter en bloc la colonisation au nom de principes humanitaires ou sociaux, mais à mettre en relief chaque fois qu'elle se manifeste l'opposition entre les intérêts de la nation colonisatrice et tel groupe d'intérêts privés qui mettent la colonie au pillage".
Intellectuel engagé à gauche, familier d'André Gide, ami de Roger Martin du Gard, héritier d'une histoire familiale et sociale qui conjuguait la détresse du déclassement et la révolte contre les infamies patriotiques de l'Action française, c'est contre les abus de la colonisation en Afrique qu'il fit publier son Chancre du Niger. C'est contre les tenants d'une troisième voie, autoritaire, entre capitalisme et socialisme, qui prétendaient éteindre les conflits sociaux qu'il s'en prit au directeur général de l'Office du Niger, Emile Bélime, par ailleurs chef de file de l'une des mouvances du corporatisme français, le groupe de l'Ordre réel.
Alors que l'un des chefs d'oeuvre du cinéma colonial, L'homme du Niger de Jacques de Baroncelli, célébrait les hommes d'affaires, les troupes coloniales, les missionnaires et autres bâtisseurs d'Empire, il fut l'un de ceux qui défendirent les nouveaux droits sociaux du Front populaire. Dans les Alpes-Maritimes, à Cabris, à Vence, Pierre Herbart et ses amis furent placés sous la surveillance de la Sûreté d'Etat.
Intellectuel engagé à gauche, familier d'André Gide, ami de Roger Martin du Gard, héritier d'une histoire familiale et sociale qui conjuguait la détresse du déclassement et la révolte contre les infamies patriotiques de l'Action française, c'est contre les abus de la colonisation en Afrique qu'il fit publier son Chancre du Niger. C'est contre les tenants d'une troisième voie, autoritaire, entre capitalisme et socialisme, qui prétendaient éteindre les conflits sociaux qu'il s'en prit au directeur général de l'Office du Niger, Emile Bélime, par ailleurs chef de file de l'une des mouvances du corporatisme français, le groupe de l'Ordre réel.
Alors que l'un des chefs d'oeuvre du cinéma colonial, L'homme du Niger de Jacques de Baroncelli, célébrait les hommes d'affaires, les troupes coloniales, les missionnaires et autres bâtisseurs d'Empire, il fut l'un de ceux qui défendirent les nouveaux droits sociaux du Front populaire. Dans les Alpes-Maritimes, à Cabris, à Vence, Pierre Herbart et ses amis furent placés sous la surveillance de la Sûreté d'Etat.
Romancier et essayiste né au début du vingtième siècle à Dunkerque et résistant au nazisme, Pierre Herbart se montrera toujours sensible au drame colonial comme en témoignent ces lignes novatrices en 1939 : "Le travail le plus utile d'un anticolonialiste ne consiste pas à rejeter en bloc la colonisation au nom de principes humanitaires ou sociaux, mais à mettre en relief chaque fois qu'elle se manifeste l'opposition entre les intérêts de la nation colonisatrice et tel groupe d'intérêts privés qui mettent la colonie au pillage".
Intellectuel engagé à gauche, familier d'André Gide, ami de Roger Martin du Gard, héritier d'une histoire familiale et sociale qui conjuguait la détresse du déclassement et la révolte contre les infamies patriotiques de l'Action française, c'est contre les abus de la colonisation en Afrique qu'il fit publier son Chancre du Niger. C'est contre les tenants d'une troisième voie, autoritaire, entre capitalisme et socialisme, qui prétendaient éteindre les conflits sociaux qu'il s'en prit au directeur général de l'Office du Niger, Emile Bélime, par ailleurs chef de file de l'une des mouvances du corporatisme français, le groupe de l'Ordre réel.
Alors que l'un des chefs d'oeuvre du cinéma colonial, L'homme du Niger de Jacques de Baroncelli, célébrait les hommes d'affaires, les troupes coloniales, les missionnaires et autres bâtisseurs d'Empire, il fut l'un de ceux qui défendirent les nouveaux droits sociaux du Front populaire. Dans les Alpes-Maritimes, à Cabris, à Vence, Pierre Herbart et ses amis furent placés sous la surveillance de la Sûreté d'Etat.
Intellectuel engagé à gauche, familier d'André Gide, ami de Roger Martin du Gard, héritier d'une histoire familiale et sociale qui conjuguait la détresse du déclassement et la révolte contre les infamies patriotiques de l'Action française, c'est contre les abus de la colonisation en Afrique qu'il fit publier son Chancre du Niger. C'est contre les tenants d'une troisième voie, autoritaire, entre capitalisme et socialisme, qui prétendaient éteindre les conflits sociaux qu'il s'en prit au directeur général de l'Office du Niger, Emile Bélime, par ailleurs chef de file de l'une des mouvances du corporatisme français, le groupe de l'Ordre réel.
Alors que l'un des chefs d'oeuvre du cinéma colonial, L'homme du Niger de Jacques de Baroncelli, célébrait les hommes d'affaires, les troupes coloniales, les missionnaires et autres bâtisseurs d'Empire, il fut l'un de ceux qui défendirent les nouveaux droits sociaux du Front populaire. Dans les Alpes-Maritimes, à Cabris, à Vence, Pierre Herbart et ses amis furent placés sous la surveillance de la Sûreté d'Etat.