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"Chercheurs, étudiants africains et le pari de la recherche
philosophique: Au lieu de se laisser enfermer dans le
verbalisme aliéné de la querelle "ethnophilosophique" qu'ils
entrent de plain-pied dans une authentique philosophie
africaine dont ils trouveront des représentants de valeur dans
l'Antiquité, le Moyen-Age et les époques suivantes. Qu'ils
étudient la pensée scientifique et philosophique de l'Egypte
pharaonique telle que des éminents égyptologues Cheikh Anta
Diop, Théophile Obenga et bien d'autres.
Puissent nos
étudiants et autres chercheurs africains étudier les écrits de
Plotin, Augustin, ceux de la philosophie éthiopienne (Abba
Mikael, auteur du texte éthiopien du Livre des Philosophes, La
Vie et les Maximes de Skandes, Le Traité de Zera Jacob). Ils
réfléchiront sur l'énorme production philosophique africaine
contemporaine... Enfin, il est souhaitable que les chercheurs
africains maîtrisent le plus de langues possible qu'ils soient
capables de lire Platon et Plotin en grec, Cicéron et Augustin
en latin, Kant en allemand, Descartes en français.
Qu'ils s'y
mettent studieusement sans abandonner, sous un faux
complexe et prétexte, les langues africaines..."