Philosophie médicale de Nietzsche : la connaissance, la nature
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- Nombre de pages226
- PrésentationBroché
- Poids0.295 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN2-7475-3151-1
- EAN9782747531511
- Date de parution12/12/2002
- CollectionOuverture philosophique
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Au-delà de précédentes analyses sur la santé, la maladie et l'esthétique médicale nietzschéenne, peut-on penser avec Nietzsche une philosophie médicale de la connaissance, puis de la nature ?
Ces concepts ne concernent-ils que ce philosophe ? De la prise en charge médicale de la naissance comme de la mort à la gestion de l'humain qui n'a de cesse d'emprunter au vocabulaire de la santé (fracture, sclérose, déchirure ou même cancer du tissu social), de l'espoir de résurrection des âmes par la régénération des corps à celui suscité par la recherche, des souffrances de l'Histoire à la prise en charge de la médecine par l'éthique, la vie ne s'offre-t-elle pas à une description médicale généralisée ? L'inflation métaphorique du sanitaire dont nous sommes les contemporains ne transforme-t-elle pas " la terre " en cet immense " lieu de guérison " jadis souhaité par Zarathoustra ? La théorie nietzschéenne de la connaissance est un théâtre privilégié pour une telle philosophie médicale. La " vérité " comme mensonge peut aussi bien favoriser la santé d'équilibre que manifester une santé dynamique. Plus radicalement, elle peut empoisonner la vie du " connaissant ", lequel en guérissant peut devenir surhumain. La nature est aussi le lieu d'une telle dialectique où se rencontrent le dynamisme de " la volonté de puissance " et le poison de " l'éternel retour ", lequel stimule la figure extrahumaine du " surhomme ".
Au-delà de précédentes analyses sur la santé, la maladie et l'esthétique médicale nietzschéenne, peut-on penser avec Nietzsche une philosophie médicale de la connaissance, puis de la nature ?
Ces concepts ne concernent-ils que ce philosophe ? De la prise en charge médicale de la naissance comme de la mort à la gestion de l'humain qui n'a de cesse d'emprunter au vocabulaire de la santé (fracture, sclérose, déchirure ou même cancer du tissu social), de l'espoir de résurrection des âmes par la régénération des corps à celui suscité par la recherche, des souffrances de l'Histoire à la prise en charge de la médecine par l'éthique, la vie ne s'offre-t-elle pas à une description médicale généralisée ? L'inflation métaphorique du sanitaire dont nous sommes les contemporains ne transforme-t-elle pas " la terre " en cet immense " lieu de guérison " jadis souhaité par Zarathoustra ? La théorie nietzschéenne de la connaissance est un théâtre privilégié pour une telle philosophie médicale. La " vérité " comme mensonge peut aussi bien favoriser la santé d'équilibre que manifester une santé dynamique. Plus radicalement, elle peut empoisonner la vie du " connaissant ", lequel en guérissant peut devenir surhumain. La nature est aussi le lieu d'une telle dialectique où se rencontrent le dynamisme de " la volonté de puissance " et le poison de " l'éternel retour ", lequel stimule la figure extrahumaine du " surhomme ".