Philosophie et musique contemporaine. Ou Le nouvel esprit musical

Par : Daniel Parrochia

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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions16,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-87673-449-4
  • EAN9782876734494
  • Date de parution14/10/2006
  • CollectionMilieux
  • ÉditeurChamp Vallon

Résumé

La musique, en tout cas la classique - nous ne le cachons pas -, est morte. Tout comme l'art - en tout cas l'art classique - est mort. Mais il y a plusieurs manières de mourir pour l'art - et donc pour la musique. L'une est de se voir progressivement substituer soit propre négatif autodérisoire, dont la fonction (ludico-critique) est alors d'exhiber ce que nous ne voulons ni voir ni entendre. L'autre est de mourir à la mode hégélienne, celle qui consiste à se conserver tout en se dépassant, c'est-à-dire à se " sublimer ".
Toutefois, une exception se fait jour. A côté des dérélictions faciles et de la sublimation diffuse et partout répandue qui fait de l'art d'aujourd'hui un " art à l'état gazeux ", il est encore permis de trouver dans la musique, si l'on peut ainsi s'exprimer, un noyau solide : les œuvres majeures du XXe siècle - celles qui relèvent du " nouvel esprit musical " - pointent en direction d'une théorie axiomatique des espaces sonores, dont les chercheurs explorent des modèles possibles.
L'existence de cette musique " nouménale " nous a semblé pouvoir inspirer une nouvelle philosophie. Car, si l'art (classique) est mort, la philosophie (traditionnelle) ne peut pas vivre encore bien longtemps, sinon de cette vie de mort-vivant qui est celle de l'art (classique). Nous lui avons cherché un avenir plus heureux, qui la fît échapper à la pétrification muséale comme à la dégénérescence communicationnelle.
Mais dans une époque où, pour parler le langage du XIXe. siècle, la participation de l'activité de l'individu à l' " œuvre totale de l'esprit " s'est désormais réduite à rien ou presque, nous ne pouvons guère nous bercer d'illusions. La philosophie, aujourd'hui délocalisée (à l'image des entreprises multinationales et des produits esthétisés qu'elles fabriquent), est probablement déjà, elle aussi, à l'état gazeux.
Nous avons tenté, très modestement, de refroidir si peu que ce soit cette transparente vapeur, d'amorcer, si possible, une légère recondensation.
La musique, en tout cas la classique - nous ne le cachons pas -, est morte. Tout comme l'art - en tout cas l'art classique - est mort. Mais il y a plusieurs manières de mourir pour l'art - et donc pour la musique. L'une est de se voir progressivement substituer soit propre négatif autodérisoire, dont la fonction (ludico-critique) est alors d'exhiber ce que nous ne voulons ni voir ni entendre. L'autre est de mourir à la mode hégélienne, celle qui consiste à se conserver tout en se dépassant, c'est-à-dire à se " sublimer ".
Toutefois, une exception se fait jour. A côté des dérélictions faciles et de la sublimation diffuse et partout répandue qui fait de l'art d'aujourd'hui un " art à l'état gazeux ", il est encore permis de trouver dans la musique, si l'on peut ainsi s'exprimer, un noyau solide : les œuvres majeures du XXe siècle - celles qui relèvent du " nouvel esprit musical " - pointent en direction d'une théorie axiomatique des espaces sonores, dont les chercheurs explorent des modèles possibles.
L'existence de cette musique " nouménale " nous a semblé pouvoir inspirer une nouvelle philosophie. Car, si l'art (classique) est mort, la philosophie (traditionnelle) ne peut pas vivre encore bien longtemps, sinon de cette vie de mort-vivant qui est celle de l'art (classique). Nous lui avons cherché un avenir plus heureux, qui la fît échapper à la pétrification muséale comme à la dégénérescence communicationnelle.
Mais dans une époque où, pour parler le langage du XIXe. siècle, la participation de l'activité de l'individu à l' " œuvre totale de l'esprit " s'est désormais réduite à rien ou presque, nous ne pouvons guère nous bercer d'illusions. La philosophie, aujourd'hui délocalisée (à l'image des entreprises multinationales et des produits esthétisés qu'elles fabriquent), est probablement déjà, elle aussi, à l'état gazeux.
Nous avons tenté, très modestement, de refroidir si peu que ce soit cette transparente vapeur, d'amorcer, si possible, une légère recondensation.
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