Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
De 1770 à 1820, une série d'événements théoriques majeurs scandent l'histoire de la chimie : la " Révolution chimique " initiée par le français...
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Résumé
De 1770 à 1820, une série d'événements théoriques majeurs scandent l'histoire de la chimie : la " Révolution chimique " initiée par le français Lavoisier est suivie de la fondation de l'atomisme chimique par l'anglais Dalton puis de l'invention de l'électrochimisme et de l'électromagnétisme notamment par des auteurs comme Ritter et Oersted, tous deux fortement inspirés par la philosophie allemande de l'époque. La philosophie hégélienne de la nature offre un point de vue très éclairant sur la manière dont cette histoire fut écrite et perçue en Allemagne. Elle permet de prendre la mesure de toute la distance qui séparait les cultures scientifiques française et anglaise d'une culture scientifique allemande imprégnée par les hypothèses philosophiques " dynamistes " de Kant. Elle fournit en outre le témoignage d'une collaboration étroite par laquelle philosophie et chimie s'attachaient de concert aux problèmes scientifiques : résolution de difficultés conceptuelles, élaboration d'un formalisme et d'un cadre théorique adéquat, fondation des principes.
On lira dans cet ouvrage l'analyse des différentes propriétés de ce phénomène historique singulier, la traduction de textes importants de philosophes et de chimistes de l'époque, et l'étude de l'interprétation par Hegel des problèmes de la chimie dynamiste.
Emmanuel Renault est Maître de conférences de philosophie à l'ENS lettres et Sciences humaines. Il est l'auteur de Marx et l'idée de critique (PUF, Paris, 1995), Mépris social. Ethique et politique de la reconnaissance (Editions du Passant, Bègles, 2000), La naturalisation de la dialectique (Vrin, Paris, 2001), le vocabulaire de Marx (Ellipses, Paris, 2001). Ses recherches tentent de concilier des approches héritées de l'épistémologie historique française et de la Théorie critique de l'Ecole de Francfort.