Philippe Henriot. La voix de la collaboration

Par : Pierre Brana, Joëlle Dusseau
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  • Nombre de pages402
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.657 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,1 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-262-06480-8
  • EAN9782262064808
  • Date de parution13/04/2017
  • CollectionBiographie
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Professeur obscur d'un paisible collège de province, Philippe Henriot collectionne les papillons, écrit des poèmes, mène une vie discrète et rangée. Qu'est-ce qui pousse à 35 ans ce catholique traditionnel à se lancer dans la bataille politique ? A s'engager dans une carrière qui l'amènera après-guerre des bancs de l'Assemblée au ministère de l'Information de Vichy en 1944 ? Ce champion des suspensions de séance, cet accusateur-inquisiteur a depuis toujours un ennemi viscéral, la franc-maçonnerie.
Dans les années 1930, il en découvre un autre, le bolchevisme. A partir de l'invasion de l'URSS, Hitler devient pour lui le héros d'une nouvelle croisade. Mais Henriot, au-delà de ses prises de position, c'est d'abord une voix. Une voix qui transfigure cette figure austère, une voix qui fascine, une voix qui vide les rues des villes quand, deux fois par jour, il parle à la radio. Au point que la Résistance et la France libre commanditent son exécution.
C'est aussi un homme qui brûle, qui fascine, un homme haï, même de son propre camp, symbole d'un catholicisme qui a fait le choix d'abord de la droite extrême, puis de l'extrême droite collaborationniste sous Vichy.
Professeur obscur d'un paisible collège de province, Philippe Henriot collectionne les papillons, écrit des poèmes, mène une vie discrète et rangée. Qu'est-ce qui pousse à 35 ans ce catholique traditionnel à se lancer dans la bataille politique ? A s'engager dans une carrière qui l'amènera après-guerre des bancs de l'Assemblée au ministère de l'Information de Vichy en 1944 ? Ce champion des suspensions de séance, cet accusateur-inquisiteur a depuis toujours un ennemi viscéral, la franc-maçonnerie.
Dans les années 1930, il en découvre un autre, le bolchevisme. A partir de l'invasion de l'URSS, Hitler devient pour lui le héros d'une nouvelle croisade. Mais Henriot, au-delà de ses prises de position, c'est d'abord une voix. Une voix qui transfigure cette figure austère, une voix qui fascine, une voix qui vide les rues des villes quand, deux fois par jour, il parle à la radio. Au point que la Résistance et la France libre commanditent son exécution.
C'est aussi un homme qui brûle, qui fascine, un homme haï, même de son propre camp, symbole d'un catholicisme qui a fait le choix d'abord de la droite extrême, puis de l'extrême droite collaborationniste sous Vichy.

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RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
Pierre Brana et Joëlle Dusseau nous proposent avec ce “Philippe Henriot” de saisir et de comprendre la trajectoire d’une homme que tout destinait à mener une vie paisible et discrète. Philippe Henriot, ministre de l’Information et de la Propagande de Vichy, assassiné par la résistance le 28 juin 1944, aurait pu rester ce petit professeur de province collectionneur de papillons s’il n’avait embrassé à trente cinq ans la carrière politique. Ce jeune professeur impliqué auprès de ses élèves est fils de militaire, catholique fervent et patriote. Il sera lors de la première guerre mondiale réformé pour pleurésie. Un fait de guerre qui lui sera toujours reproché et qui nourrira sans doute une sourde rage. Henriot tentera une carrière littéraire qui restera – malgré deux tentatives romanesques – à l’état embryonnaire. Brana et Dusseau décrivent avec beaucoup de précision les débuts en politique dans les années 1920 d’un Philippe Henriot matiné de conservatisme catholique, anti laïque et anti maçonnique. La vision très caricaturale de la franc maçonnerie correspond évidemment à celle des réactionnaires de l’époque et en particulier du général de Castelnau qui la présente comme une puissance de l’ombre, faisant agir les hommes politiques comme des marionnettes, luttant contre l’Eglise, autant de thèmes qui seront par la suite ceux du politicien Henriot. Celui qui allait devenir un activiste forcené, rêve dans les années 1930 de faire interdire la franc-maçonnerie , de supprimer le droit de grève pour les fonctionnaires et ne donner la légion d’honneur qu’à titre militaire, ne va pas tarder à ajouter un combat de plus à sa croisade : l’anti bolchévisme. Le régime de Vichy va lui permettre d’atteindre des sommets qu’il n’aurait sans doute jamais pu imaginer dans d’autres conditions historiques. Henriot va devenir la voix de la collaboration et de la politique de Vichy. Deux fois par jour il parle à la radio et sa voix est écoutée, admirée ou honnie. Ses talents de polémiste, son talent oratoire, sa facilité d’élocution lui permettent de toucher un large public, ce qui va sceller sa perte le 28 juin 1944. Ce “Philippe Henriot” constituera un ouvrage indispensable pour tous ceux qui voudront comprendre comment Vichy a recruté ses cadres et comment ces derniers ont pu servir avec une incroyable ferveur ce régime sans lequel ils n’auraient jamais atteint les cimes du pouvoir. Cette remarquable et passionnante biographie historique, complétée d’un copieux index éclaire, d’une lumière crue la carrière de cet inquisiteur des temps les plus sombres de notre histoire. Hugues DE SINGLY (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Pierre Brana et Joëlle Dusseau nous proposent avec ce “Philippe Henriot” de saisir et de comprendre la trajectoire d’une homme que tout destinait à mener une vie paisible et discrète. Philippe Henriot, ministre de l’Information et de la Propagande de Vichy, assassiné par la résistance le 28 juin 1944, aurait pu rester ce petit professeur de province collectionneur de papillons s’il n’avait embrassé à trente cinq ans la carrière politique. Ce jeune professeur impliqué auprès de ses élèves est fils de militaire, catholique fervent et patriote. Il sera lors de la première guerre mondiale réformé pour pleurésie. Un fait de guerre qui lui sera toujours reproché et qui nourrira sans doute une sourde rage. Henriot tentera une carrière littéraire qui restera – malgré deux tentatives romanesques – à l’état embryonnaire. Brana et Dusseau décrivent avec beaucoup de précision les débuts en politique dans les années 1920 d’un Philippe Henriot matiné de conservatisme catholique, anti laïque et anti maçonnique. La vision très caricaturale de la franc maçonnerie correspond évidemment à celle des réactionnaires de l’époque et en particulier du général de Castelnau qui la présente comme une puissance de l’ombre, faisant agir les hommes politiques comme des marionnettes, luttant contre l’Eglise, autant de thèmes qui seront par la suite ceux du politicien Henriot. Celui qui allait devenir un activiste forcené, rêve dans les années 1930 de faire interdire la franc-maçonnerie , de supprimer le droit de grève pour les fonctionnaires et ne donner la légion d’honneur qu’à titre militaire, ne va pas tarder à ajouter un combat de plus à sa croisade : l’anti bolchévisme. Le régime de Vichy va lui permettre d’atteindre des sommets qu’il n’aurait sans doute jamais pu imaginer dans d’autres conditions historiques. Henriot va devenir la voix de la collaboration et de la politique de Vichy. Deux fois par jour il parle à la radio et sa voix est écoutée, admirée ou honnie. Ses talents de polémiste, son talent oratoire, sa facilité d’élocution lui permettent de toucher un large public, ce qui va sceller sa perte le 28 juin 1944. Ce “Philippe Henriot” constituera un ouvrage indispensable pour tous ceux qui voudront comprendre comment Vichy a recruté ses cadres et comment ces derniers ont pu servir avec une incroyable ferveur ce régime sans lequel ils n’auraient jamais atteint les cimes du pouvoir. Cette remarquable et passionnante biographie historique, complétée d’un copieux index éclaire, d’une lumière crue la carrière de cet inquisiteur des temps les plus sombres de notre histoire. Hugues DE SINGLY (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
Pierre Brana et Joëlle Dusseau nous proposent avec ce “Philippe Henriot” de saisir et de comprendre la trajectoire d’une homme que tout destinait à mener une vie paisible et discrète. Philippe Henriot, ministre de l’Information et de la Propagande de Vichy, assassiné par la résistance le 28 juin 1944, aurait pu rester ce petit professeur de province collectionneur de papillons s’il n’avait embrassé à trente cinq ans la carrière politique. Ce jeune professeur impliqué auprès de ses élèves est fils de militaire, catholique fervent et patriote. Il sera lors de la première guerre mondiale réformé pour pleurésie. Un fait de guerre qui lui sera toujours reproché et qui nourrira sans doute une sourde rage. Henriot tentera une carrière littéraire qui restera – malgré deux tentatives romanesques – à l’état embryonnaire. Brana et Dusseau décrivent avec beaucoup de précision les débuts en politique dans les années 1920 d’un Philippe Henriot matiné de conservatisme catholique, anti laïque et anti maçonnique. La vision très caricaturale de la franc maçonnerie correspond évidemment à celle des réactionnaires de l’époque et en particulier du général de Castelnau qui la présente comme une puissance de l’ombre, faisant agir les hommes politiques comme des marionnettes, luttant contre l’Eglise, autant de thèmes qui seront par la suite ceux du politicien Henriot. Celui qui allait devenir un activiste forcené, rêve dans les années 1930 de faire interdire la franc-maçonnerie , de supprimer le droit de grève pour les fonctionnaires et ne donner la légion d’honneur qu’à titre militaire, ne va pas tarder à ajouter un combat de plus à sa croisade : l’anti bolchévisme. Le régime de Vichy va lui permettre d’atteindre des sommets qu’il n’aurait sans doute jamais pu imaginer dans d’autres conditions historiques. Henriot va devenir la voix de la collaboration et de la politique de Vichy. Deux fois par jour il parle à la radio et sa voix est écoutée, admirée ou honnie. Ses talents de polémiste, son talent oratoire, sa facilité d’élocution lui permettent de toucher un large public, ce qui va sceller sa perte le 28 juin 1944. Ce “Philippe Henriot” constituera un ouvrage indispensable pour tous ceux qui voudront comprendre comment Vichy a recruté ses cadres et comment ces derniers ont pu servir avec une incroyable ferveur ce régime sans lequel ils n’auraient jamais atteint les cimes du pouvoir. Cette remarquable et passionnante biographie historique, complétée d’un copieux index éclaire, d’une lumière crue la carrière de cet inquisiteur des temps les plus sombres de notre histoire. Hugues DE SINGLY (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Pierre Brana et Joëlle Dusseau nous proposent avec ce “Philippe Henriot” de saisir et de comprendre la trajectoire d’une homme que tout destinait à mener une vie paisible et discrète. Philippe Henriot, ministre de l’Information et de la Propagande de Vichy, assassiné par la résistance le 28 juin 1944, aurait pu rester ce petit professeur de province collectionneur de papillons s’il n’avait embrassé à trente cinq ans la carrière politique. Ce jeune professeur impliqué auprès de ses élèves est fils de militaire, catholique fervent et patriote. Il sera lors de la première guerre mondiale réformé pour pleurésie. Un fait de guerre qui lui sera toujours reproché et qui nourrira sans doute une sourde rage. Henriot tentera une carrière littéraire qui restera – malgré deux tentatives romanesques – à l’état embryonnaire. Brana et Dusseau décrivent avec beaucoup de précision les débuts en politique dans les années 1920 d’un Philippe Henriot matiné de conservatisme catholique, anti laïque et anti maçonnique. La vision très caricaturale de la franc maçonnerie correspond évidemment à celle des réactionnaires de l’époque et en particulier du général de Castelnau qui la présente comme une puissance de l’ombre, faisant agir les hommes politiques comme des marionnettes, luttant contre l’Eglise, autant de thèmes qui seront par la suite ceux du politicien Henriot. Celui qui allait devenir un activiste forcené, rêve dans les années 1930 de faire interdire la franc-maçonnerie , de supprimer le droit de grève pour les fonctionnaires et ne donner la légion d’honneur qu’à titre militaire, ne va pas tarder à ajouter un combat de plus à sa croisade : l’anti bolchévisme. Le régime de Vichy va lui permettre d’atteindre des sommets qu’il n’aurait sans doute jamais pu imaginer dans d’autres conditions historiques. Henriot va devenir la voix de la collaboration et de la politique de Vichy. Deux fois par jour il parle à la radio et sa voix est écoutée, admirée ou honnie. Ses talents de polémiste, son talent oratoire, sa facilité d’élocution lui permettent de toucher un large public, ce qui va sceller sa perte le 28 juin 1944. Ce “Philippe Henriot” constituera un ouvrage indispensable pour tous ceux qui voudront comprendre comment Vichy a recruté ses cadres et comment ces derniers ont pu servir avec une incroyable ferveur ce régime sans lequel ils n’auraient jamais atteint les cimes du pouvoir. Cette remarquable et passionnante biographie historique, complétée d’un copieux index éclaire, d’une lumière crue la carrière de cet inquisiteur des temps les plus sombres de notre histoire. Hugues DE SINGLY (CULTURE-CHRONIQUE.COM)