Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce fort volume n° XXIII des œuvres d'Edmund Husserl regroupe sous le titre quelque peu énigmatique de " Phantasia, conscience d'image, souvenir " un...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 10 octobre
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Résumé
Ce fort volume n° XXIII des œuvres d'Edmund Husserl regroupe sous le titre quelque peu énigmatique de " Phantasia, conscience d'image, souvenir " un ensemble de textes posthumes s'étendant sur plus de vingt ans, de la fin du XIXe siècle jusqu'au milieu des années vingt. Une telle constance dans le travail des problématiques en cause, conforme à la méthode phénoménologique même du zigzag, montre combien celles-ci ont suffisamment été au cœur des méditations de Husserl pour mobiliser à la fois sa prodigieuse capacité d'analyse capable de tailler de majestueuses travées dans l'extraordinaire profusion des actes de la conscience, mais capable aussi de s'égarer sur des chemins de traverse - et son infatigable courage à reprendre à nouveaux frais une réflexion qu'il pouvait juger insuffisante ou, comme il dit parfois, " en porte à faux ". Le fil rouge des textes ici rassemblés, chacun formant une unité en soi pouvant se lire indépendamment des autres, et tout particulièrement celui portant le numéro 1 qui est une partie des Leçons données au cours du semestre d'hiver 1904-1905, consiste à tenter de dégager au sein de la classe des représentations la spécificité des représentations intuitives, celles qui font apparaître un objet. Husserl, d'une façon générale, fait jouer ici les uns par rapport aux autres les états fondamentaux de la conscience, les types spécifiques de l'intention, les modifications dans les caractères d'actes et les corrélats objectaux des vécus. Ce souci conduit à l'ébauche d'une architectonique des présentifications intuitives, par opposition à la présentation perceptive, mais reconduit aussi aux perplexités des analyses de la partie B des Leçons sur la conscience intime du temps (Husserliana X) et de celles sur des fameux manuscrits de Bernau (Husserliana XXXIII). Le cœur des analyses du présent volume se trouve dans l'ouverture de cette prodigieuse boîte de Pandore où se cache la phantasia : lieu tellement inquiétant et révolutionnaire que Husserl ne cessera d'ouvrir et de refermer la boîte, tendant à assimiler plus ou moins la phantasia à la conscience d'image apparemment moins perturbante, mais conçue cependant de façon profondément novatrice. C'est bien là aussi la vocation pionnière de la phénoménologie : explorer l'énigme de la conscience et même lorsque les découvertes s'avèrent vertigineuses, en partager les acquis quel que soit lé risque d'effroi.