1914. L'entrée en guerre de quelques philosophes
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- Nombre de pages118
- FormatPDF
- ISBN979-10-370-2497-8
- EAN9791037024978
- Date de parution11/07/2014
- Protection num.Adobe DRM
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurHermann
- PréfacierRoger Bruyeron
Résumé
Le présent livre recueille les textes rédigés par Husserl, Bergson, Russell et Freud dans les tout premiers mois de la Grande guerre. Ces quatre auteurs ont façonné la pensée de leur siècle : comment ont-ils vécu, perçu, pensé l'entrée en guerre des pays qui ont créé la civilisation européenne ? Ils considéraient cette dernière comme une des plus hautes manifestations de l'esprit humain : cette guerre est, pour eux et d'emblée, une forme d'autodestruction impossible à penser.
Il le faut néanmoins et chacun s'y efforce en usant de ses propres concepts, sans qu'il soit possible, pour nous lecteurs tardifs, d'y voir une unité, un accord. Sauf peut-être sur un point : ces philosophes voient peut-être se réaliser ce que Nietzsche, à peine vingt- cinq ans plus tôt a nommé le nihilisme. Dans les six premiers mois de la guerre tout est là : l'ampleur et la cruauté des combats, les puissances formidables mises en branle, les mensonges des États et la négation de la démocratie.
La haine de la vie, le mépris de l'homme, en somme.
Il le faut néanmoins et chacun s'y efforce en usant de ses propres concepts, sans qu'il soit possible, pour nous lecteurs tardifs, d'y voir une unité, un accord. Sauf peut-être sur un point : ces philosophes voient peut-être se réaliser ce que Nietzsche, à peine vingt- cinq ans plus tôt a nommé le nihilisme. Dans les six premiers mois de la guerre tout est là : l'ampleur et la cruauté des combats, les puissances formidables mises en branle, les mensonges des États et la négation de la démocratie.
La haine de la vie, le mépris de l'homme, en somme.
Le présent livre recueille les textes rédigés par Husserl, Bergson, Russell et Freud dans les tout premiers mois de la Grande guerre. Ces quatre auteurs ont façonné la pensée de leur siècle : comment ont-ils vécu, perçu, pensé l'entrée en guerre des pays qui ont créé la civilisation européenne ? Ils considéraient cette dernière comme une des plus hautes manifestations de l'esprit humain : cette guerre est, pour eux et d'emblée, une forme d'autodestruction impossible à penser.
Il le faut néanmoins et chacun s'y efforce en usant de ses propres concepts, sans qu'il soit possible, pour nous lecteurs tardifs, d'y voir une unité, un accord. Sauf peut-être sur un point : ces philosophes voient peut-être se réaliser ce que Nietzsche, à peine vingt- cinq ans plus tôt a nommé le nihilisme. Dans les six premiers mois de la guerre tout est là : l'ampleur et la cruauté des combats, les puissances formidables mises en branle, les mensonges des États et la négation de la démocratie.
La haine de la vie, le mépris de l'homme, en somme.
Il le faut néanmoins et chacun s'y efforce en usant de ses propres concepts, sans qu'il soit possible, pour nous lecteurs tardifs, d'y voir une unité, un accord. Sauf peut-être sur un point : ces philosophes voient peut-être se réaliser ce que Nietzsche, à peine vingt- cinq ans plus tôt a nommé le nihilisme. Dans les six premiers mois de la guerre tout est là : l'ampleur et la cruauté des combats, les puissances formidables mises en branle, les mensonges des États et la négation de la démocratie.
La haine de la vie, le mépris de l'homme, en somme.





















