Peuples en vitrine. Une approche comparée du montrer/cacher

Par : Charles Illouz, Françoise Martinez
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  • Nombre de pages234
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.384 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7535-7569-1
  • EAN9782753575691
  • Date de parution18/10/2018
  • CollectionEnquêtes et documents
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Offrir à contempler, c'est aussi dissimuler. Comment se décide, en effet, ce qui est digne d'être muséographié ou consolidé en monument patrimonial ? Quelles dispositions culturelles et politiques favorisent la reconnaissance ou l'orgueil national et en orientent les conditions ? Les textes réunis dans ce numéro interrogent les mises en vitrine des peuples où s'articulent exhibition et refoulement, ostentation et occultation.
Exposer des hommes et des femmes, et leurs supposés attributs, c'est aussi maintenir hors du champ du regard les mobiles profonds qui travaillent la matérialité d'une image selon les moments historiques. Autrement dit, les rapports sociaux qui soutiennent l'exposition d'une oeuvre ou d'un collectif sont invisibles. Ainsi, dès lors que la raison nationale ou celle d'un groupe social dominant commande l'exposition d'un objet élevé à la dignité d'art ou de patrimoine, les formes persistantes de cultures éparses qui lui sont liées se voient repoussées dans l'angle mort des insignifiances.
Historiens, anthropologues et muséologues mêlent ici leurs analyses et réflexions sur les modalités de présentation, d'exhibition ou d'occultation de soi et des autres. Quels que soient l'espace et l'époque considérés, ces vitrines, qui mettent en scène des objets et des groupes sociaux, répondent à des épures idéologiques qui cachent tout autant qu'elles montrent.
Offrir à contempler, c'est aussi dissimuler. Comment se décide, en effet, ce qui est digne d'être muséographié ou consolidé en monument patrimonial ? Quelles dispositions culturelles et politiques favorisent la reconnaissance ou l'orgueil national et en orientent les conditions ? Les textes réunis dans ce numéro interrogent les mises en vitrine des peuples où s'articulent exhibition et refoulement, ostentation et occultation.
Exposer des hommes et des femmes, et leurs supposés attributs, c'est aussi maintenir hors du champ du regard les mobiles profonds qui travaillent la matérialité d'une image selon les moments historiques. Autrement dit, les rapports sociaux qui soutiennent l'exposition d'une oeuvre ou d'un collectif sont invisibles. Ainsi, dès lors que la raison nationale ou celle d'un groupe social dominant commande l'exposition d'un objet élevé à la dignité d'art ou de patrimoine, les formes persistantes de cultures éparses qui lui sont liées se voient repoussées dans l'angle mort des insignifiances.
Historiens, anthropologues et muséologues mêlent ici leurs analyses et réflexions sur les modalités de présentation, d'exhibition ou d'occultation de soi et des autres. Quels que soient l'espace et l'époque considérés, ces vitrines, qui mettent en scène des objets et des groupes sociaux, répondent à des épures idéologiques qui cachent tout autant qu'elles montrent.
Violence et jeu, de l'Antiquité à nos jours
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Grand Format
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