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Françoise Martinez

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Peuples en vitrine
Offrir à contempler, c'est aussi dissimuler. Comment se décide, en effet, ce qui est digne d'être muséographié ou consolidé en monument patrimonial ? Quelles dispositions culturelles et politiques favorisent la reconnaissance ou l'orgueil national et en orientent les conditions ? Les textes réunis dans ce numéro interrogent les mises en vitrine des peuples où s'articulent exhibition et refoulement, ostentation et occultation.
Exposer des hommes et des femmes, et leurs supposés attributs, c'est aussi maintenir hors du champ du regard les mobiles profonds qui travaillent la matérialité d'une image selon les moments historiques. Autrement dit, les rapports sociaux qui soutiennent l'exposition d'une ouvre ou d'un collectif sont invisibles. Ainsi, dès lors que la raison nationale ou celle d'un groupe social dominant commande l'exposition d'un objet élevé à la dignité d'art ou de patrimoine, les formes persistantes de cultures éparses qui lui sont liées se voient repoussées dans l'angle mort des insignifiances.
Historiens, anthropologues et muséologues mêlent ici leurs analyses et réflexions sur les modalités de présentation, d'exhibition ou d'occultation de soi et des autres. Quels que soient l'espace et l'époque considérés, ces vitrines, qui mettent en scène des objets et des groupes sociaux, répondent à des épures idéologiques qui cachent tout autant qu'elles montrent.
Exposer des hommes et des femmes, et leurs supposés attributs, c'est aussi maintenir hors du champ du regard les mobiles profonds qui travaillent la matérialité d'une image selon les moments historiques. Autrement dit, les rapports sociaux qui soutiennent l'exposition d'une ouvre ou d'un collectif sont invisibles. Ainsi, dès lors que la raison nationale ou celle d'un groupe social dominant commande l'exposition d'un objet élevé à la dignité d'art ou de patrimoine, les formes persistantes de cultures éparses qui lui sont liées se voient repoussées dans l'angle mort des insignifiances.
Historiens, anthropologues et muséologues mêlent ici leurs analyses et réflexions sur les modalités de présentation, d'exhibition ou d'occultation de soi et des autres. Quels que soient l'espace et l'époque considérés, ces vitrines, qui mettent en scène des objets et des groupes sociaux, répondent à des épures idéologiques qui cachent tout autant qu'elles montrent.
Offrir à contempler, c'est aussi dissimuler. Comment se décide, en effet, ce qui est digne d'être muséographié ou consolidé en monument patrimonial ? Quelles dispositions culturelles et politiques favorisent la reconnaissance ou l'orgueil national et en orientent les conditions ? Les textes réunis dans ce numéro interrogent les mises en vitrine des peuples où s'articulent exhibition et refoulement, ostentation et occultation.
Exposer des hommes et des femmes, et leurs supposés attributs, c'est aussi maintenir hors du champ du regard les mobiles profonds qui travaillent la matérialité d'une image selon les moments historiques. Autrement dit, les rapports sociaux qui soutiennent l'exposition d'une ouvre ou d'un collectif sont invisibles. Ainsi, dès lors que la raison nationale ou celle d'un groupe social dominant commande l'exposition d'un objet élevé à la dignité d'art ou de patrimoine, les formes persistantes de cultures éparses qui lui sont liées se voient repoussées dans l'angle mort des insignifiances.
Historiens, anthropologues et muséologues mêlent ici leurs analyses et réflexions sur les modalités de présentation, d'exhibition ou d'occultation de soi et des autres. Quels que soient l'espace et l'époque considérés, ces vitrines, qui mettent en scène des objets et des groupes sociaux, répondent à des épures idéologiques qui cachent tout autant qu'elles montrent.
Exposer des hommes et des femmes, et leurs supposés attributs, c'est aussi maintenir hors du champ du regard les mobiles profonds qui travaillent la matérialité d'une image selon les moments historiques. Autrement dit, les rapports sociaux qui soutiennent l'exposition d'une ouvre ou d'un collectif sont invisibles. Ainsi, dès lors que la raison nationale ou celle d'un groupe social dominant commande l'exposition d'un objet élevé à la dignité d'art ou de patrimoine, les formes persistantes de cultures éparses qui lui sont liées se voient repoussées dans l'angle mort des insignifiances.
Historiens, anthropologues et muséologues mêlent ici leurs analyses et réflexions sur les modalités de présentation, d'exhibition ou d'occultation de soi et des autres. Quels que soient l'espace et l'époque considérés, ces vitrines, qui mettent en scène des objets et des groupes sociaux, répondent à des épures idéologiques qui cachent tout autant qu'elles montrent.
Les livres de Françoise Martinez

Fabriques latines de l'eugénisme. 1850-1930
Xavier Tabet, Françoise Martinez, Manuelle Peloille
E-book
11,99 €

Histoire et sociétés de l'Amérique latine N° 12/2000-2
Le siècle des Etats éducateurs
Françoise Martinez, Collectif
E-book
11,99 €

9,49 €

Fabriques latines de l'eugénisme. 1850-1930
Xavier Tabet, Françoise Martinez, Manuelle Peloille
Grand Format
25,00 €

Peuples en vitrine. Une approche comparée du montrer/cacher
Charles Illouz, Françoise Martinez
Grand Format
22,00 €


26,00 €


Fêter la nation. Mexique et Bolivie pendant leur premier siecle de vie indépendante (1810-1925)
Françoise Martinez
Grand Format
23,00 €

14,48 €