PETITES HISTOIRES SAVOUREUSES DES MOTS QUE L'ON MANGE. - Suivi d'anecdotes truculentes sur quelques gros mangeurs, tantôt gastronomes, tantôt extravagants...

Peu d'activités humaines ont suscité autant de réflexions, de contes, d'anecdotes que la table et son art, bref, que la gastronomie. Car manger est non seulement une impérieuse nécessité, mais aussi un plaisir, souvent raffiné, qui conditionne nos rapports sociaux. Pourquoi " bonne chère " (au lieu de " chair ") sinon parce que le mot vient du grec kora, signifiant " visage " ? Bon visage au visiteur, bon accueil et on se retrouve... à table ! Cet ouvrage est donc avant tout une balade dans le temps et dans l'espace, cueillant, ici et là, des brins de culture gastronomique européenne, nord-américaine (plus spécifiquement québécoise), asiatique, etc. Nous découvrirons ainsi des dames " tostables ", des bonbons à louer, le café de singe, le chop suey né aux Etats-Unis, en passant par la purée du président Nixon, la noix de coco du croque-mitaine et même les fraises de monsieur Frézier ! Des chapitres distincts illustrent les exploits de goinfres, de gros mangeurs, de fins mangeurs... et de farfelus de l'histoire, tel cet individu qui mangeait assis sur une balance pour savoir le poids de nourriture qu'il absorbait...