Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette étude, la première en France sur la philosophie de Natorp (1854-1924), met en évidence sa spécificité et son évolution. Sa spécificité :...
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Résumé
Cette étude, la première en France sur la philosophie de Natorp (1854-1924), met en évidence sa spécificité et son évolution. Sa spécificité : Natorp est le seul des néokantiens de l'école de Marbourg à bâtir, au sein de la théorie de la connaissance, une psychologie dont la version définitive, intitulée Psychologie générale, paraît en 1912 (traduction française, Vrin, 2007). Il s'agit d'en établir la configuration, de montrer comment elle se situe relativement à la psychologie scientifique en plein essor et de mettre en évidence l'importance qu'elle a eue dans la constitution de la phénoménologie. La psychologie critique de Natorp est d'abord une méthodologie qui s'interroge sur les conditions d'une connaissance scientifique des processus cognitifs. Elle est ensuite une méthode, la méthode de reconstruction du subjectif à partir de ses objectivations, qui s'oppose à la réduction husserlienne prétendant s'appuyer sur une donation et retrouver une immédiateté subjective pourtant définitivement perdue. Son évolution : Natorp se détourne en effet après la première guerre mondiale de la philosophie marbourgeoise, parce que celle-ci construit sa théorie de la connaissance sur des présupposés ininterrogés et réduit le donné à la pensée du donné. Il en vient à considérer, avec ses derniers textes et dans une perspective qui influencera Heidegger, que la question fondamentale est celle de l'être. C'est pourquoi il construit une ontologie ou logique de l'être qui tente de penser l'altérité dans son immanence au logos.