Paris, Capitale Religieuse Sous Le Second Empire

Par : Jacques-Olivier Boudon

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  • Nombre de pages560
  • PrésentationBroché
  • Poids0.83 kg
  • Dimensions14,5 cm × 23,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-204-06662-1
  • EAN9782204066624
  • Date de parution25/09/2001
  • CollectionHistoire religieuse de France
  • ÉditeurCerf

Résumé

Paris, ville des révolutions, est traditionnellement présentée comme un des premiers foyers de " déchristianisation " dans la France du XIXème siècle. Mais Paris fut aussi un laboratoire en vue d'une régénération religieuse de la France. Concentrant un clergé varié, issu de toutes les provinces, ainsi qu'un nombre grandissant de congrégations religieuses, Paris, centre industriel en plein essor, est aussi le lieu d'où partent la plupart des initiatives en matière sociale. Son pouvoir de commandement s'affirme donc avec force dans la deuxième moitié du XIXème siècle, au moment même où les autorités politiques et religieuses prennent conscience du fossé qui se creuse entre la population et l'Eglise. En plein accord avec les archevêques parisiens, Napoléon III lance, en effet, un véritable plan d'" haussmannisation " religieuse de la capitale qui passe par une réforme des paroisses et un réaménagement des édifices cultuels dont la restauration de Notre-Dame reste le symbole. Ce projet vise à doter Paris de tous les atouts qui doivent en faire la capitale religieuse de la France. Le régime napoléonien entend s'enraciner grâce au soutien d'une Eglise, sans cesse sollicitée dans la mise en scène du pouvoir impérial. Paris s'offre aussi en modèle d'une Eglise ouverte au monde, refusant l'intransigeance romaine. La capitale cherche à prendre la tête de l'Eglise de France face à la Rome du Syllabus. Le concile du Vatican marque l'échec de cette tentative, mais Paris conserve une autorité qui lui donne, jusqu'à aujourd'hui, une place à part dans l'Eglise de France.
Paris, ville des révolutions, est traditionnellement présentée comme un des premiers foyers de " déchristianisation " dans la France du XIXème siècle. Mais Paris fut aussi un laboratoire en vue d'une régénération religieuse de la France. Concentrant un clergé varié, issu de toutes les provinces, ainsi qu'un nombre grandissant de congrégations religieuses, Paris, centre industriel en plein essor, est aussi le lieu d'où partent la plupart des initiatives en matière sociale. Son pouvoir de commandement s'affirme donc avec force dans la deuxième moitié du XIXème siècle, au moment même où les autorités politiques et religieuses prennent conscience du fossé qui se creuse entre la population et l'Eglise. En plein accord avec les archevêques parisiens, Napoléon III lance, en effet, un véritable plan d'" haussmannisation " religieuse de la capitale qui passe par une réforme des paroisses et un réaménagement des édifices cultuels dont la restauration de Notre-Dame reste le symbole. Ce projet vise à doter Paris de tous les atouts qui doivent en faire la capitale religieuse de la France. Le régime napoléonien entend s'enraciner grâce au soutien d'une Eglise, sans cesse sollicitée dans la mise en scène du pouvoir impérial. Paris s'offre aussi en modèle d'une Eglise ouverte au monde, refusant l'intransigeance romaine. La capitale cherche à prendre la tête de l'Eglise de France face à la Rome du Syllabus. Le concile du Vatican marque l'échec de cette tentative, mais Paris conserve une autorité qui lui donne, jusqu'à aujourd'hui, une place à part dans l'Eglise de France.
La campagne d'Egypte
Jacques-Olivier Boudon
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