Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les Wolof constituent le groupe ethnique majoritaire au Sénégal dont la filiation est de type bilinéaire. De la sorte, le matrilignage (" meen ", en...
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Livré chez vous entre le 18 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Les Wolof constituent le groupe ethnique majoritaire au Sénégal dont la filiation est de type bilinéaire. De la sorte, le matrilignage (" meen ", en langue wolof) et le patrilignage (geno) définissent la parenté, dans son sens large, en entretenant le principe selon lequel chacune des lignées dispose, symboliquement, d'un ensemble de prérogatives non substituables. A ce propos, la mort étant fondatrice de la vie, pour se donner les moyens de s'immortaliser et de mieux rendre la vie perdurable, les Wolof mettent en oeuvre un ensemble de pratiques, de croyances et de modèles explicatifs sensés qui placent l'issue fatale non pas en dehors de la réalité sociale et donc hors de la vie, mais dans la vie. Ce faisant, il est facile de comprendre pourquoi chez les Wolof du Sénégal, la mort est un pas. Ce pas mène non pas vers un inconnu, mais vers un ailleurs symboliquement connu. De ce fait, le cimetière, espace de la symbologie par excellence, devient, par la force des choses, le lieu allégorique de cristallisation de la parenté renaissante. C'est ce que nous apprend la nécropole située au coeur de la ville sainte de Touba.
Sommaire
DE LA NAISSANCE A LA MORT
Les symboliques parentales
Les attitudes de la parenté et de l'alliance face à la mort
PARENTE, ALLIANCES ET PRATIQUES FUNERAIRES
Le début des funérailles
Les cérémonies funéraires
Le deuil et ses obligations rituelles
LA TRANSPOSITION DE LA PARENTE AU CIMETIERE
Différences entre culte des morts et culte des ancêtres
Lamine Ndiaye est Docteur en Sociologie et Anthropologie et chef du département de Sociologie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (U.C.A.D.)