Parenté et Mort chez les Wolof. Traditions et modernité au Sénégal

Par : Lamine Ndiaye

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  • Nombre de pages340
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-22664-7
  • EAN9782296226647
  • Date de parution01/05/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierPatrick Baudry

Résumé

Les Wolof constituent le groupe ethnique majoritaire au Sénégal dont la filiation est de type bilinéaire. De la sorte, le matrilignage (" meen ", en langue wolof) et le patrilignage (geno) définissent la parenté, dans son sens large, en entretenant le principe selon lequel chacune des lignées dispose, symboliquement, d'un ensemble de prérogatives non substituables. A ce propos, la mort étant fondatrice de la vie, pour se donner les moyens de s'immortaliser et de mieux rendre la vie perdurable, les Wolof mettent en oeuvre un ensemble de pratiques, de croyances et de modèles explicatifs sensés qui placent l'issue fatale non pas en dehors de la réalité sociale et donc hors de la vie, mais dans la vie.
Ce faisant, il est facile de comprendre pourquoi chez les Wolof du Sénégal, la mort est un pas. Ce pas mène non pas vers un inconnu, mais vers un ailleurs symboliquement connu. De ce fait, le cimetière, espace de la symbologie par excellence, devient, par la force des choses, le lieu allégorique de cristallisation de la parenté renaissante. C'est ce que nous apprend la nécropole située au coeur de la ville sainte de Touba.
Les Wolof constituent le groupe ethnique majoritaire au Sénégal dont la filiation est de type bilinéaire. De la sorte, le matrilignage (" meen ", en langue wolof) et le patrilignage (geno) définissent la parenté, dans son sens large, en entretenant le principe selon lequel chacune des lignées dispose, symboliquement, d'un ensemble de prérogatives non substituables. A ce propos, la mort étant fondatrice de la vie, pour se donner les moyens de s'immortaliser et de mieux rendre la vie perdurable, les Wolof mettent en oeuvre un ensemble de pratiques, de croyances et de modèles explicatifs sensés qui placent l'issue fatale non pas en dehors de la réalité sociale et donc hors de la vie, mais dans la vie.
Ce faisant, il est facile de comprendre pourquoi chez les Wolof du Sénégal, la mort est un pas. Ce pas mène non pas vers un inconnu, mais vers un ailleurs symboliquement connu. De ce fait, le cimetière, espace de la symbologie par excellence, devient, par la force des choses, le lieu allégorique de cristallisation de la parenté renaissante. C'est ce que nous apprend la nécropole située au coeur de la ville sainte de Touba.