Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure (1957). Professeur agrégé de philosophie à l'Université de Clermont-Ferrand (en 1978), professeur d'esthétique à l'Université de Clermont-Ferrand, chargé de cours au DEA "Jardins, paysages, territoires" à l'Ecole d'architecture de Paris-la-Villette, directeur de la collection "Pays-Paysages" aux éditions Champ Vallon (en 1995).
Par-delà le vrai et le faux
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- Nombre de pages220
- PrésentationBroché
- Poids0.285 kg
- Dimensions14,2 cm × 21,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-940431-47-2
- EAN9782940431472
- Date de parution19/01/2016
- CollectionNouvelle collection Langages
- ÉditeurLa Baconnière
Résumé
Par delà le Vrai et le Faux est un essai libre de jeunesse qui souhaite révolutionner la philosophie et son approche. Ecrit en 1964-1965, il préfigure l'explosion de 1968. Texte riche, fort et clair qui mêle des essais et des textes en prose. Il ne fut jamais publié mais il aura été fondateur de la vision de la philosophie d'Alain Roger, aujourd'hui largement reconnu en tant que philosophe (Bréviaire de la bêtise, Gallimard, 2008) et écrivain (Jérusalem !, Jerusalem !, Gallimard, 1965).
Ce texte sera lu et recommandé par Gilles Deleuze, professeur et ami d'alors d'Alain Roger. Voici ce qu'en dit Alain Roger lui-même dans son avant-propos : " il fut rédigé voilà un demi-siècle, au cours des années 1964-1965. J'émergeais alors d'une décennie ingrate, essentiellement vouée aux tâches universitaires (préparation du concours d'entrée à l'ENS de la rue d'Ulm, agrégation de philosophie), puis aux servitudes militaires (grenadier-voltigeur au 5ème Régiment d'infanterie).
Libéré de ces contraintes, je vécus alors une sorte d'état de grâce, une période d'euphorie et d'effervescence intellectuelle, s'exprimant par une compulsion littéraire et libertaire qui n'était pas sans analogie avec l'écriture automatique des surréalistes (...) On sortait à grand' peine de la guerre d'Algérie (1954-1962), qui coïncidait avec mes années d'austérité, je voyais des policiers partout, dans la rue comme dans la pensée, et j'aspirais plus ou moins consciemment à une sorte de mai 68, qui révolutionnerait la philosophie, sans aucune obédience idéologique.
J'étais plutôt, même si ce mot ne figure pas dans mon manuscrit, un anarchiste de l'écriture. Ni Dieu, ni maître ! Pas même Nietzsche. (...) "
Ce texte sera lu et recommandé par Gilles Deleuze, professeur et ami d'alors d'Alain Roger. Voici ce qu'en dit Alain Roger lui-même dans son avant-propos : " il fut rédigé voilà un demi-siècle, au cours des années 1964-1965. J'émergeais alors d'une décennie ingrate, essentiellement vouée aux tâches universitaires (préparation du concours d'entrée à l'ENS de la rue d'Ulm, agrégation de philosophie), puis aux servitudes militaires (grenadier-voltigeur au 5ème Régiment d'infanterie).
Libéré de ces contraintes, je vécus alors une sorte d'état de grâce, une période d'euphorie et d'effervescence intellectuelle, s'exprimant par une compulsion littéraire et libertaire qui n'était pas sans analogie avec l'écriture automatique des surréalistes (...) On sortait à grand' peine de la guerre d'Algérie (1954-1962), qui coïncidait avec mes années d'austérité, je voyais des policiers partout, dans la rue comme dans la pensée, et j'aspirais plus ou moins consciemment à une sorte de mai 68, qui révolutionnerait la philosophie, sans aucune obédience idéologique.
J'étais plutôt, même si ce mot ne figure pas dans mon manuscrit, un anarchiste de l'écriture. Ni Dieu, ni maître ! Pas même Nietzsche. (...) "
Par delà le Vrai et le Faux est un essai libre de jeunesse qui souhaite révolutionner la philosophie et son approche. Ecrit en 1964-1965, il préfigure l'explosion de 1968. Texte riche, fort et clair qui mêle des essais et des textes en prose. Il ne fut jamais publié mais il aura été fondateur de la vision de la philosophie d'Alain Roger, aujourd'hui largement reconnu en tant que philosophe (Bréviaire de la bêtise, Gallimard, 2008) et écrivain (Jérusalem !, Jerusalem !, Gallimard, 1965).
Ce texte sera lu et recommandé par Gilles Deleuze, professeur et ami d'alors d'Alain Roger. Voici ce qu'en dit Alain Roger lui-même dans son avant-propos : " il fut rédigé voilà un demi-siècle, au cours des années 1964-1965. J'émergeais alors d'une décennie ingrate, essentiellement vouée aux tâches universitaires (préparation du concours d'entrée à l'ENS de la rue d'Ulm, agrégation de philosophie), puis aux servitudes militaires (grenadier-voltigeur au 5ème Régiment d'infanterie).
Libéré de ces contraintes, je vécus alors une sorte d'état de grâce, une période d'euphorie et d'effervescence intellectuelle, s'exprimant par une compulsion littéraire et libertaire qui n'était pas sans analogie avec l'écriture automatique des surréalistes (...) On sortait à grand' peine de la guerre d'Algérie (1954-1962), qui coïncidait avec mes années d'austérité, je voyais des policiers partout, dans la rue comme dans la pensée, et j'aspirais plus ou moins consciemment à une sorte de mai 68, qui révolutionnerait la philosophie, sans aucune obédience idéologique.
J'étais plutôt, même si ce mot ne figure pas dans mon manuscrit, un anarchiste de l'écriture. Ni Dieu, ni maître ! Pas même Nietzsche. (...) "
Ce texte sera lu et recommandé par Gilles Deleuze, professeur et ami d'alors d'Alain Roger. Voici ce qu'en dit Alain Roger lui-même dans son avant-propos : " il fut rédigé voilà un demi-siècle, au cours des années 1964-1965. J'émergeais alors d'une décennie ingrate, essentiellement vouée aux tâches universitaires (préparation du concours d'entrée à l'ENS de la rue d'Ulm, agrégation de philosophie), puis aux servitudes militaires (grenadier-voltigeur au 5ème Régiment d'infanterie).
Libéré de ces contraintes, je vécus alors une sorte d'état de grâce, une période d'euphorie et d'effervescence intellectuelle, s'exprimant par une compulsion littéraire et libertaire qui n'était pas sans analogie avec l'écriture automatique des surréalistes (...) On sortait à grand' peine de la guerre d'Algérie (1954-1962), qui coïncidait avec mes années d'austérité, je voyais des policiers partout, dans la rue comme dans la pensée, et j'aspirais plus ou moins consciemment à une sorte de mai 68, qui révolutionnerait la philosophie, sans aucune obédience idéologique.
J'étais plutôt, même si ce mot ne figure pas dans mon manuscrit, un anarchiste de l'écriture. Ni Dieu, ni maître ! Pas même Nietzsche. (...) "