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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.108 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-290-35809-2
  • EAN9782290358092
  • Date de parution19/01/2022
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

Celle qui raconte cette histoire, c'est sa fille, Constance. Le père, c'est Jacques, jeune professeur d'italien passionné, qui aime l'opéra, la littérature et les antiquaires. Ce qu'il trouve en fuyant Nice en 1968 pour se mêler à l'effervescence parisienne, c'est la force d'être enfin lui-même, de se laisser aller à son désir pour les hommes. Il est parmi les premiers à mourir du sida au début des années 1990, elle est l'une des premières enfants à vivre en partie avec un couple d'hommes.
Over the Rainbow est le roman d'un amour lointain mais toujours fiévreux, l'amour d'une fille grandie qui saisit de quel bois elle est faite : du bois de la liberté, celle d'être soi contre vents et marées.
Celle qui raconte cette histoire, c'est sa fille, Constance. Le père, c'est Jacques, jeune professeur d'italien passionné, qui aime l'opéra, la littérature et les antiquaires. Ce qu'il trouve en fuyant Nice en 1968 pour se mêler à l'effervescence parisienne, c'est la force d'être enfin lui-même, de se laisser aller à son désir pour les hommes. Il est parmi les premiers à mourir du sida au début des années 1990, elle est l'une des premières enfants à vivre en partie avec un couple d'hommes.
Over the Rainbow est le roman d'un amour lointain mais toujours fiévreux, l'amour d'une fille grandie qui saisit de quel bois elle est faite : du bois de la liberté, celle d'être soi contre vents et marées.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Lea - 1Decitre Bellecour
5/5
Un récit poignant
Constance Joly nous offre un récit d'une délicatesse rare dans lequel elle raconte avec tendresse l'histoire de son père, une des premières victimes du VIH en France. Elle dresse le portrait d'un père aimant, d'un homme libre et joyeux, et témoigne du tabou qui plane autour de la séropositivité. Un texte qui m'a émue jusqu'aux larmes.
Constance Joly nous offre un récit d'une délicatesse rare dans lequel elle raconte avec tendresse l'histoire de son père, une des premières victimes du VIH en France. Elle dresse le portrait d'un père aimant, d'un homme libre et joyeux, et témoigne du tabou qui plane autour de la séropositivité. Un texte qui m'a émue jusqu'aux larmes.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Tendresse et regret
L’auteur et narratrice raconte l’histoire de son père, Jacques, qui, à trente-sept ans, décide d’arrêter de mentir et de se mentir, et d’enfin s’autoriser à aimer les hommes. On est alors en 1976, quand l’homosexualité est encore un délit passible d’emprisonnement. L’enfant qu’est Constance se partage, sans vraiment comprendre, entre une mère qu’elle voit peu à peu s’enfoncer dans la dépression, et un père qui a emménagé avec un certain Ivan. Mais en 1981 se révèlent les premiers cas de sida en France. Jacques cache jusqu’au bout sa maladie, et ce n’est que peu avant sa mort, en 1991, que Constance, alors âgée d’une vingtaine d’années, apprend la vérité. La plus extrême délicatesse imprègne les pages de ce récit, où la femme désormais quinquagénaire se retourne sur l’enfant, puis la jeune femme qu’elle fut, et retrace, à la lumière de sa maturité d’aujourd’hui, tout ce qu’elle avait alors observé sans vraiment le saisir, trop jeune, puis trop occupée à s’affirmer en adulte. Alors qu’elle exhume avec pudeur l’inaltérable affection entre ses parents, les souffrances de sa mère, et le terrible prix payé par son père dans sa révélation à lui-même, l’auteur fait de son livre un chant d’amour filial, d’autant plus touchant qu’il prend la saveur douce-amère du temps passé, et se colore de l’ineffable regret de n’avoir su s’exprimer du vivant des intéressés. Adressé au père disparu, le roman est donc une lettre d’amour écrite comme un pont sur la mort et la séparation. La douceur et la poésie du texte dessinent un portrait magnifique, qui semble vouloir s’inscrire en contrepoids de la souffrance : celle de la condamnation publique et de l’exclusion sociale, du rejet d’une partie de la famille, de la peur des conséquences professionnelles, et enfin, de la maladie d’autant plus douloureuse et terrible, qu’alors infamante et taboue, elle est subie dans le silence et dans la solitude. Les dommages et les mots blessants n’ont épargné, d’ailleurs, ni Constance, ni sa mère Lucie. Mais soigneusement contenue et comme transcendée, la douleur dans ces pages arrondit ses angles, contournant pathos et colère, et aussi, peut-être, la laideur et la crudité de la vérité nue. Comme si, pour s’accepter et se faire accepter, elle avait toujours besoin d’un filtre, ici celui d’une certaine légèreté, tout en délicatesse et en joliesse. Ce livre pudique et élégant s’avère infiniment touchant, tant il exprime de tendresse, mais aussi de regret et de culpabilité de ne trouver les mots que tardivement, dans une adresse posthume condamnant l’auteur à combler par l’imagination les grosses mailles de ses souvenirs. Hanté par le manque et la volonté de conjurer l’oubli, ce texte est également un témoignage précieux, de ceux qui peuvent contribuer à l’évolution des mentalités.
L’auteur et narratrice raconte l’histoire de son père, Jacques, qui, à trente-sept ans, décide d’arrêter de mentir et de se mentir, et d’enfin s’autoriser à aimer les hommes. On est alors en 1976, quand l’homosexualité est encore un délit passible d’emprisonnement. L’enfant qu’est Constance se partage, sans vraiment comprendre, entre une mère qu’elle voit peu à peu s’enfoncer dans la dépression, et un père qui a emménagé avec un certain Ivan. Mais en 1981 se révèlent les premiers cas de sida en France. Jacques cache jusqu’au bout sa maladie, et ce n’est que peu avant sa mort, en 1991, que Constance, alors âgée d’une vingtaine d’années, apprend la vérité. La plus extrême délicatesse imprègne les pages de ce récit, où la femme désormais quinquagénaire se retourne sur l’enfant, puis la jeune femme qu’elle fut, et retrace, à la lumière de sa maturité d’aujourd’hui, tout ce qu’elle avait alors observé sans vraiment le saisir, trop jeune, puis trop occupée à s’affirmer en adulte. Alors qu’elle exhume avec pudeur l’inaltérable affection entre ses parents, les souffrances de sa mère, et le terrible prix payé par son père dans sa révélation à lui-même, l’auteur fait de son livre un chant d’amour filial, d’autant plus touchant qu’il prend la saveur douce-amère du temps passé, et se colore de l’ineffable regret de n’avoir su s’exprimer du vivant des intéressés. Adressé au père disparu, le roman est donc une lettre d’amour écrite comme un pont sur la mort et la séparation. La douceur et la poésie du texte dessinent un portrait magnifique, qui semble vouloir s’inscrire en contrepoids de la souffrance : celle de la condamnation publique et de l’exclusion sociale, du rejet d’une partie de la famille, de la peur des conséquences professionnelles, et enfin, de la maladie d’autant plus douloureuse et terrible, qu’alors infamante et taboue, elle est subie dans le silence et dans la solitude. Les dommages et les mots blessants n’ont épargné, d’ailleurs, ni Constance, ni sa mère Lucie. Mais soigneusement contenue et comme transcendée, la douleur dans ces pages arrondit ses angles, contournant pathos et colère, et aussi, peut-être, la laideur et la crudité de la vérité nue. Comme si, pour s’accepter et se faire accepter, elle avait toujours besoin d’un filtre, ici celui d’une certaine légèreté, tout en délicatesse et en joliesse. Ce livre pudique et élégant s’avère infiniment touchant, tant il exprime de tendresse, mais aussi de regret et de culpabilité de ne trouver les mots que tardivement, dans une adresse posthume condamnant l’auteur à combler par l’imagination les grosses mailles de ses souvenirs. Hanté par le manque et la volonté de conjurer l’oubli, ce texte est également un témoignage précieux, de ceux qui peuvent contribuer à l’évolution des mentalités.
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