Orphelins de Dieu

Par : Marc Biancarelli
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages230
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-330-06557-7
  • EAN9782330065577
  • Date de parution17/08/2016
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel

Résumé

Résolue à venger son frère, à qui quatre crapules ont tranché la langue avant de le défigurer, la jeune paysanne Vénérande s'adjoint les services de L'Infernu, tueur à gages réputé pour sa sauvagerie, et s'embarque avec lui dans une traque sanguinaire à travers les montagnes corses du XIXe siècle. Au gré de leur chevauchée vers la fratrie à abattre, L'Infernu raconte à sa "disciple" son engagement, jadis, dans l'armée des insoumis, meute de mercenaires sans foi ni loi qui confondaient patriotisme et brigandage, et semaient la terreur et le chaos de vallées escarpées en villages désolés, de tavernes et bordels immondes en marécages infestés.
Insolemment archaïque et parfaitement actuelle, cette épopée héroïque aux allures de western réinvente le mélange d'innocence et de violence qui irrigue les gestes guerrières de l'histoire comme les mythologies.
Résolue à venger son frère, à qui quatre crapules ont tranché la langue avant de le défigurer, la jeune paysanne Vénérande s'adjoint les services de L'Infernu, tueur à gages réputé pour sa sauvagerie, et s'embarque avec lui dans une traque sanguinaire à travers les montagnes corses du XIXe siècle. Au gré de leur chevauchée vers la fratrie à abattre, L'Infernu raconte à sa "disciple" son engagement, jadis, dans l'armée des insoumis, meute de mercenaires sans foi ni loi qui confondaient patriotisme et brigandage, et semaient la terreur et le chaos de vallées escarpées en villages désolés, de tavernes et bordels immondes en marécages infestés.
Insolemment archaïque et parfaitement actuelle, cette épopée héroïque aux allures de western réinvente le mélange d'innocence et de violence qui irrigue les gestes guerrières de l'histoire comme les mythologies.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 10 notes dont 9 avis lecteurs
Trop violent pour moi
En ce qui concerne l'écriture, je n'ai pas été déçue. La plume de cet auteur que je ne connaissais pas est très belle, très soignée. Les chapitres alternent entre le récit de l'Infernu qui revient sur sa vie et celui de la quête de Venerande. Le choix des mots est visiblement très précis, les phrases sont ciselées et certains passages m'ont vraiment semblé très beaux. L'évocation des paysages, notamment, est particulièrement soignée. Il faut dire qu'il s'agit de paysages corses, une île qui est réputée pour ses décors. Le lecteur est plongé dans les montagnes, sur les falaises ou dans les bois et suit l'Infernu dans sa quête. Ce que j'ai à reprocher à ce roman est à la fois en opposition et en accord avec ces paysages. Les falaises sont ciselées, abruptes, les montagnes sont vides et brutales comme certains Corses peuvent l'être (d'après l'image que l'on véhicule d'eux). Mais il se dégage aussi un calme serein de ces évocations. Or, les scènes qui s'y déroulent sont d'une violence incroyable ! Je ne crois pas être une petite nature, mais quand je lis un roman, s'il y a des scènes violentes, je préfère qu'elles soient justifiées. Elles le sont ici, mais l'accumulation m'a laissée de marbre. Vous connaissez l'expression : "trop de violence tue la violence". C'est ce qui m'est arrivé. A la énième scène de torture, de meurtre, de coup, j'ai cessé de me sentir concernée et les pages ont défilé sans que cela me touche.
En ce qui concerne l'écriture, je n'ai pas été déçue. La plume de cet auteur que je ne connaissais pas est très belle, très soignée. Les chapitres alternent entre le récit de l'Infernu qui revient sur sa vie et celui de la quête de Venerande. Le choix des mots est visiblement très précis, les phrases sont ciselées et certains passages m'ont vraiment semblé très beaux. L'évocation des paysages, notamment, est particulièrement soignée. Il faut dire qu'il s'agit de paysages corses, une île qui est réputée pour ses décors. Le lecteur est plongé dans les montagnes, sur les falaises ou dans les bois et suit l'Infernu dans sa quête. Ce que j'ai à reprocher à ce roman est à la fois en opposition et en accord avec ces paysages. Les falaises sont ciselées, abruptes, les montagnes sont vides et brutales comme certains Corses peuvent l'être (d'après l'image que l'on véhicule d'eux). Mais il se dégage aussi un calme serein de ces évocations. Or, les scènes qui s'y déroulent sont d'une violence incroyable ! Je ne crois pas être une petite nature, mais quand je lis un roman, s'il y a des scènes violentes, je préfère qu'elles soient justifiées. Elles le sont ici, mais l'accumulation m'a laissée de marbre. Vous connaissez l'expression : "trop de violence tue la violence". C'est ce qui m'est arrivé. A la énième scène de torture, de meurtre, de coup, j'ai cessé de me sentir concernée et les pages ont défilé sans que cela me touche.
  • Corse
  • dur
  • violent
3/5
Western en Corse
Dans une Corse sauvage du dix-neuvième siècle, des brutes ont torturé et arraché la langue du frère de Vénérande, jeune paysanne bien résolue à engager une vendetta contre ces lâches. Elle s’adresse alors à un vieil homme dont la réputation n’est plus à faire, dit l’Infernu tant ses ennemis le craignent. Le tueur à gages et la jeune fille vont traverser ensemble les montagnes de leur Corse natale afin d’atteindre chacune de leur cibles et les réduire définitivement au silence. La couverture a déjà ce je-ne-sais-quoi d’assez saisissant, mais c’est en lisant le résumé que je me suis dit… "Okay, une histoire pareille, en 2014, c’est pas banal." Si vous aimez les westerns ou même si Kill Bill vous a éclaté dans le genre "t’es sur ma liste, dude", vous risquez, comme moi, d’avoir un petit coup de coeur pour ce livre, dont une grande part de l’originalité tient au décor. J’ai été totalement séduite par cette Corse impitoyable, violente, aride et montagneuse qui abrite les orphelins de dieu (voir titre), tous ces hommes et ces femmes qui n’ont plus d’autres choix que de devenir violents et vides à leur tour, comme contaminés par la nature qui les entoure. L’auteur cite True Grit au début, et je n’ai pas lu le roman ou vu le film, mais l’idée du duo et de la vengeance est là. Ce livre, c’est aussi et surtout une histoire de transmission. L’Infernu a un passé plus que trouble, marqué par la rébellion, la violence, la folie aussi… Et tout au long de leur périple, il raconte à cette petite paysanne étrange ce qui l’a conduit à devenir cet être mythique. Et bientôt ce n’est plus la promesse de l’argent qui le pousse à offrir sa revanche à Vénérande, mais bien ce lien qui se tisse douloureusement entre eux. Orphelins de Dieu est un véritable OVNI au beau milieu de cette rentrée littéraire, et je vous le recommande plus que chaudement. Critique sur le blog : http://prettyrosemary.wordpress.com/2014/09/23/in-this-world-theres-two-kinds-of-people/
Dans une Corse sauvage du dix-neuvième siècle, des brutes ont torturé et arraché la langue du frère de Vénérande, jeune paysanne bien résolue à engager une vendetta contre ces lâches. Elle s’adresse alors à un vieil homme dont la réputation n’est plus à faire, dit l’Infernu tant ses ennemis le craignent. Le tueur à gages et la jeune fille vont traverser ensemble les montagnes de leur Corse natale afin d’atteindre chacune de leur cibles et les réduire définitivement au silence. La couverture a déjà ce je-ne-sais-quoi d’assez saisissant, mais c’est en lisant le résumé que je me suis dit… "Okay, une histoire pareille, en 2014, c’est pas banal." Si vous aimez les westerns ou même si Kill Bill vous a éclaté dans le genre "t’es sur ma liste, dude", vous risquez, comme moi, d’avoir un petit coup de coeur pour ce livre, dont une grande part de l’originalité tient au décor. J’ai été totalement séduite par cette Corse impitoyable, violente, aride et montagneuse qui abrite les orphelins de dieu (voir titre), tous ces hommes et ces femmes qui n’ont plus d’autres choix que de devenir violents et vides à leur tour, comme contaminés par la nature qui les entoure. L’auteur cite True Grit au début, et je n’ai pas lu le roman ou vu le film, mais l’idée du duo et de la vengeance est là. Ce livre, c’est aussi et surtout une histoire de transmission. L’Infernu a un passé plus que trouble, marqué par la rébellion, la violence, la folie aussi… Et tout au long de leur périple, il raconte à cette petite paysanne étrange ce qui l’a conduit à devenir cet être mythique. Et bientôt ce n’est plus la promesse de l’argent qui le pousse à offrir sa revanche à Vénérande, mais bien ce lien qui se tisse douloureusement entre eux. Orphelins de Dieu est un véritable OVNI au beau milieu de cette rentrée littéraire, et je vous le recommande plus que chaudement. Critique sur le blog : http://prettyrosemary.wordpress.com/2014/09/23/in-this-world-theres-two-kinds-of-people/
Trop violent pour moi !
En ce qui concerne l'écriture, je n'ai pas été déçue. La plume de cet auteur que je ne connaissais pas est très belle, très soignée. Les chapitres alternent entre le récit de l'Infernu qui revient sur sa vie et celui de la quête de Venerande. Le choix des mots est visiblement très précis, les phrases sont ciselées et certains passages m'ont vraiment semblé très beaux. L'évocation des paysages, notamment, est particulièrement soignée. Il faut dire qu'il s'agit de paysages corses, une île qui est réputée pour ses décors. Le lecteur est plongé dans les montagnes, sur les falaises ou dans les bois et suit l'Infernu dans sa quête. Ce que j'ai à reprocher à ce roman est à la fois en opposition et en accord avec ces paysages. Les falaises sont ciselées, abruptes, les montagnes sont vides et brutales comme certains Corses peuvent l'être (d'après l'image que l'on véhicule d'eux). Mais il se dégage aussi un calme serein de ces évocations. Or, les scènes qui s'y déroulent sont d'une violence incroyable ! Je ne crois pas être une petite nature, mais quand je lis un roman, s'il y a des scènes violentes, je préfère qu'elles soient justifiées. Elles le sont ici, mais l'accumulation m'a laissée de marbre. Vous connaissez l'expression : "trop de violence tue la violence". C'est ce qui m'est arrivé. A la énième scène de torture, de meurtre, de coup, j'ai cessé de me sentir concernée et les pages ont défilé sans que cela me touche.
En ce qui concerne l'écriture, je n'ai pas été déçue. La plume de cet auteur que je ne connaissais pas est très belle, très soignée. Les chapitres alternent entre le récit de l'Infernu qui revient sur sa vie et celui de la quête de Venerande. Le choix des mots est visiblement très précis, les phrases sont ciselées et certains passages m'ont vraiment semblé très beaux. L'évocation des paysages, notamment, est particulièrement soignée. Il faut dire qu'il s'agit de paysages corses, une île qui est réputée pour ses décors. Le lecteur est plongé dans les montagnes, sur les falaises ou dans les bois et suit l'Infernu dans sa quête. Ce que j'ai à reprocher à ce roman est à la fois en opposition et en accord avec ces paysages. Les falaises sont ciselées, abruptes, les montagnes sont vides et brutales comme certains Corses peuvent l'être (d'après l'image que l'on véhicule d'eux). Mais il se dégage aussi un calme serein de ces évocations. Or, les scènes qui s'y déroulent sont d'une violence incroyable ! Je ne crois pas être une petite nature, mais quand je lis un roman, s'il y a des scènes violentes, je préfère qu'elles soient justifiées. Elles le sont ici, mais l'accumulation m'a laissée de marbre. Vous connaissez l'expression : "trop de violence tue la violence". C'est ce qui m'est arrivé. A la énième scène de torture, de meurtre, de coup, j'ai cessé de me sentir concernée et les pages ont défilé sans que cela me touche.
  • Corse
  • vengeance
  • dur
  • violent
Massacre des innocents
Marc Biancarelli
E-book
15,99 €
Massacre des innocents
Marc Biancarelli
E-book
15,99 €
Orphelins de Dieu
2.5/5
3/5
Marc Biancarelli
E-book
7,49 €
Orphelins de Dieu
2.5/5
3/5
Marc Biancarelli
E-book
7,49 €