Ann Patchett travaille ses histoires comme une tricoteuse géniale. Les fils et les filles s'emmêlent, s'entremêlent. Écrit à l'aiguille, le roman transperce nos psychés comme l’œil du chat voit au travers de la nuit
Fresque sociale, fresque familiale, Oranges Amères est l'histoire de femmes et d'hommes, soudés par des liens étroits et fragiles.
Ces hommes que l'on quitte pour les beaux yeux de la voisine, ces enfants que l'on délaisse de peur de les voir grandir, ces femmes que l'on déçoit quand nous mêmes nous décevons, ces cris qu'on arrache à la nuit.
La langue est belle, la langue emporte, Ann Patchett nous installe dans ces foyers, dans l'amère chaleur des cocons familiaux.
C'est foisonnant, c'est enlevé, on se laisse guider, avec un plaisir de lecture élémentaire, dans les pas de ces histoires qui nous ressemblent.
Ann Patchett travaille ses histoires comme une tricoteuse géniale. Les fils et les filles s'emmêlent, s'entremêlent. Écrit à l'aiguille, le roman transperce nos psychés comme l’œil du chat voit au travers de la nuit
Fresque sociale, fresque familiale, Oranges Amères est l'histoire de femmes et d'hommes, soudés par des liens étroits et fragiles.
Ces hommes que l'on quitte pour les beaux yeux de la voisine, ces enfants que l'on délaisse de peur de les voir grandir, ces femmes que l'on déçoit quand nous mêmes nous décevons, ces cris qu'on arrache à la nuit.
La langue est belle, la langue emporte, Ann Patchett nous installe dans ces foyers, dans l'amère chaleur des cocons familiaux.
C'est foisonnant, c'est enlevé, on se laisse guider, avec un plaisir de lecture élémentaire, dans les pas de ces histoires qui nous ressemblent.