Oralité, traditions et modernité en Afrique au XXIe siècle
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- Nombre de pages582
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.888 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 0,3 cm
- ISBN978-2-343-18275-9
- EAN9782343182759
- Date de parution25/09/2019
- CollectionComptes rendus
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La "dilection particulière" avec laquelle la tradition orale africaine a cultivé "certaines vertus de l'homme" repose sur l'équilibre de la fusion communautaire et, surtout, sur la "position dominante" de son expression sous forme artistique. Tout est finalement littérature, poésie. La littérature orale traditionnelle africaine devient un tout d'où émanent toutes les pratiques de vie, une culture "tentaculaire".
Elle est aussi une conception collective de l'art : tout le monde joue le rôle d'inspirateur, d'artiste et de récepteur (donc de critique aussi). La relecture de la tradition est une oeuvre collective. Le spectacle est mené par le conteur, mais il est produit par toute l'assistance. La littérature orale traditionnelle africaine est par ailleurs une parole instauratrice de mutations sociales : porteuse d'un message relatif à toute la vie socioculturelle de l'homme, à savoir la fixation des lois de la culture, l'expression de l'idéologie communautaire, etc.
Cette vision de l'oralité africaine s'est constituée, au fil du temps, en un héritage maintenu et transmis, par un mouvement de continuum : " un héritage de connaissances de tous ordres " (A. Hampâté Bâ). Les tourbillons de l'histoire ont bousculé cependant la tradition orale africaine et, ainsi, ont ouvert l'Afrique aux valeurs culturelles étrangères. La pratique de l'écriture a exigé un nouveau mode d'organisation de la parole orale.
Aujourd'hui, l'oralité africaine dialogue et fait finalement route commune avec l'écriture.
Elle est aussi une conception collective de l'art : tout le monde joue le rôle d'inspirateur, d'artiste et de récepteur (donc de critique aussi). La relecture de la tradition est une oeuvre collective. Le spectacle est mené par le conteur, mais il est produit par toute l'assistance. La littérature orale traditionnelle africaine est par ailleurs une parole instauratrice de mutations sociales : porteuse d'un message relatif à toute la vie socioculturelle de l'homme, à savoir la fixation des lois de la culture, l'expression de l'idéologie communautaire, etc.
Cette vision de l'oralité africaine s'est constituée, au fil du temps, en un héritage maintenu et transmis, par un mouvement de continuum : " un héritage de connaissances de tous ordres " (A. Hampâté Bâ). Les tourbillons de l'histoire ont bousculé cependant la tradition orale africaine et, ainsi, ont ouvert l'Afrique aux valeurs culturelles étrangères. La pratique de l'écriture a exigé un nouveau mode d'organisation de la parole orale.
Aujourd'hui, l'oralité africaine dialogue et fait finalement route commune avec l'écriture.
La "dilection particulière" avec laquelle la tradition orale africaine a cultivé "certaines vertus de l'homme" repose sur l'équilibre de la fusion communautaire et, surtout, sur la "position dominante" de son expression sous forme artistique. Tout est finalement littérature, poésie. La littérature orale traditionnelle africaine devient un tout d'où émanent toutes les pratiques de vie, une culture "tentaculaire".
Elle est aussi une conception collective de l'art : tout le monde joue le rôle d'inspirateur, d'artiste et de récepteur (donc de critique aussi). La relecture de la tradition est une oeuvre collective. Le spectacle est mené par le conteur, mais il est produit par toute l'assistance. La littérature orale traditionnelle africaine est par ailleurs une parole instauratrice de mutations sociales : porteuse d'un message relatif à toute la vie socioculturelle de l'homme, à savoir la fixation des lois de la culture, l'expression de l'idéologie communautaire, etc.
Cette vision de l'oralité africaine s'est constituée, au fil du temps, en un héritage maintenu et transmis, par un mouvement de continuum : " un héritage de connaissances de tous ordres " (A. Hampâté Bâ). Les tourbillons de l'histoire ont bousculé cependant la tradition orale africaine et, ainsi, ont ouvert l'Afrique aux valeurs culturelles étrangères. La pratique de l'écriture a exigé un nouveau mode d'organisation de la parole orale.
Aujourd'hui, l'oralité africaine dialogue et fait finalement route commune avec l'écriture.
Elle est aussi une conception collective de l'art : tout le monde joue le rôle d'inspirateur, d'artiste et de récepteur (donc de critique aussi). La relecture de la tradition est une oeuvre collective. Le spectacle est mené par le conteur, mais il est produit par toute l'assistance. La littérature orale traditionnelle africaine est par ailleurs une parole instauratrice de mutations sociales : porteuse d'un message relatif à toute la vie socioculturelle de l'homme, à savoir la fixation des lois de la culture, l'expression de l'idéologie communautaire, etc.
Cette vision de l'oralité africaine s'est constituée, au fil du temps, en un héritage maintenu et transmis, par un mouvement de continuum : " un héritage de connaissances de tous ordres " (A. Hampâté Bâ). Les tourbillons de l'histoire ont bousculé cependant la tradition orale africaine et, ainsi, ont ouvert l'Afrique aux valeurs culturelles étrangères. La pratique de l'écriture a exigé un nouveau mode d'organisation de la parole orale.
Aujourd'hui, l'oralité africaine dialogue et fait finalement route commune avec l'écriture.