Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ami de C.D. Friedrich et d'A.v. Humboldt, Carl Gustav Carus (1789-1869), peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de...
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Ami de C.D. Friedrich et d'A.v. Humboldt, Carl Gustav Carus (1789-1869), peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de ce qu'on allait appeler peu après les "sciences de l'esprit" et les "sciences de la nature". Il enseigna et pratiqua à Dresde. Ses nombreuses qualités forcèrent l'admiration de Goethe qui devait l'influencer fortement, tant dans la conduite de sa vie que du point de vue de la méthode (morpho-génétique). On peut tenter de ramener cette multiplicité d'aptitudes à l'activité d'un esprit un configurant le réel, picturalement et conceptuellement, principe dont l'intérêt porté à la nature considérée comme un pur agent constitue le dénominateur commun.
Outre qu'elle envisage les places respectives de l'art et de la science quant à leur valeur cognitive, cette première étude d'ensemble en France traite le paysage comme un problème pour lequel le néologisme proposé dans les fameuses Neuf Lettres sur la peinture de paysage (1831), Erdlebenbild (représentation de la vie de la Terre), est une solution restant problématique, vu les implications vitalistes contenues dans certaines disciplines - telles la théologie, la "géognosie", la psychologie ou la physiognomonie - mises à contribution pour étayer la nouvelle théorie. Recourant à la technique des détours éclairants, l'auteur est alors amené à situer le projet carusien dans la continuité des Lumières et de son intérêt pour le vivant, mais aussi en régression par rapport à elles, puisqu'il s'agit de redonner à cette 'théologie naturelle' un statut dogmatique et non plus de la limiter, comme le voulait Kant, à une fonction heuristique.
Ami de C. D. Friedrich et d'A. v. Humboldt, Carl Gustav Carus (1789-1869), peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de ce qu'on allait appeler peu après les "sciences de l'esprit" et les "sciences de la nature" ...