Le père de Marie Griessinger, un océanographe passionné, va progressivement basculer dans le mutisme. Il n’avait jamais été un grand causeur, plutôt un homme discret et silencieux qui ne se répandait pas en paroles inutiles ni en effusions sentimentales. Il était l’homme de la maison, amoureux de sa femme, un père ppeu commode, aux colères orageuses, mais toujours présent à travers les petits rituels familiaux. Son mutisme associé à quelques symptômes inhabituels vont pousser ses proches à consulter. Le diagnostic est terrible et sans appel : maladie à corps de Lewy, absolument incurable… La maladie à corps de Lewy, aussi appelé démence à corps de Lewy est une pathologie neurologique qui affecte les fonction cognitive de l’individu. Sur certains points, elle se rapproche de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, mais son évolution est généralement plus rapide. La personne atteinte a de plus en plus de mal à parler, elle est victime d’hallucinations, de troubles de l’attention de pertes de repères, de perturbations du raisonnement. Mais surtout il n’existe aucun traitement efficace contre cette terrible maladie.
Commence alors le lent naufrage d’un septuagénaire habitué à penser vite et bien et qui devra désormais passer un temps infini pour se faire comprendre. Lui qui n’a jamais dit “Je t’aime “ à sa fille va prononcer ces paroles pour la première fois ce qui ne fait qu’ajouter à l’inquiétude de cette dernière. Ce récit est avant-tout le témoignage bouleversant de la déchéance progressive d’un père aimé et qui va révéler tout l’amour qu’il a pour ses filles au moment où sa raison l’abandonne. Marie Griessinger livre des pages poignantes, profondes et d’une grande dignité sur ce qui va se nouer dans ce qui se dénoue sous ses yeux. On est parfois obligé de poser le livre mais on sait qu’on ira au bout car cette tragédie livre quelque chose de notre humanité où parfois le plus beau nait du pire…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
Le père de Marie Griessinger, un océanographe passionné, va progressivement basculer dans le mutisme. Il n’avait jamais été un grand causeur, plutôt un homme discret et silencieux qui ne se répandait pas en paroles inutiles ni en effusions sentimentales. Il était l’homme de la maison, amoureux de sa femme, un père ppeu commode, aux colères orageuses, mais toujours présent à travers les petits rituels familiaux. Son mutisme associé à quelques symptômes inhabituels vont pousser ses proches à consulter. Le diagnostic est terrible et sans appel : maladie à corps de Lewy, absolument incurable… La maladie à corps de Lewy, aussi appelé démence à corps de Lewy est une pathologie neurologique qui affecte les fonction cognitive de l’individu. Sur certains points, elle se rapproche de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, mais son évolution est généralement plus rapide. La personne atteinte a de plus en plus de mal à parler, elle est victime d’hallucinations, de troubles de l’attention de pertes de repères, de perturbations du raisonnement. Mais surtout il n’existe aucun traitement efficace contre cette terrible maladie.
Commence alors le lent naufrage d’un septuagénaire habitué à penser vite et bien et qui devra désormais passer un temps infini pour se faire comprendre. Lui qui n’a jamais dit “Je t’aime “ à sa fille va prononcer ces paroles pour la première fois ce qui ne fait qu’ajouter à l’inquiétude de cette dernière. Ce récit est avant-tout le témoignage bouleversant de la déchéance progressive d’un père aimé et qui va révéler tout l’amour qu’il a pour ses filles au moment où sa raison l’abandonne. Marie Griessinger livre des pages poignantes, profondes et d’une grande dignité sur ce qui va se nouer dans ce qui se dénoue sous ses yeux. On est parfois obligé de poser le livre mais on sait qu’on ira au bout car cette tragédie livre quelque chose de notre humanité où parfois le plus beau nait du pire…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)