On achève bien l'école. Empêcher les professeurs d'enseigner et les élèves d'apprendre

Par : Gabriel Perez
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.272 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-246-84019-0
  • EAN9782246840190
  • Date de parution10/09/2025
  • ÉditeurGrasset

Résumé

" A l'Education nationale, une révolution a eu lieu. Une révolution sans nom, dissimulée par une stratégie du puzzle qui assemble avec patience les pièces des réformes avant d'en dévoiler l'image d'ensemble : remplacement des filières historiques du lycée par des spécialités "au choix" ; passage du baccalauréat national en contrôle continu ; admission des élèves de lycée dans le Supérieur abandonnée aux algorithmes de la plateforme Parcoursup.
Un nouveau mode de gouvernance est né : celui des évaluations généralisées et de la concurrence entre élèves, enseignants et établissements. Dans la novlangue ministérielle, on prétend avoir bâti le "lycée des possibles". Du côté des enseignants, c'est une tout autre réalité que je découvre : celle d'un monde éducatif où, pour préserver ses conditions de travail et grimper dans les classements, la falsification des notes et le clientélisme sont devenus les nouvelles normes.
La fin de la société du mérite s'accomplit sous nos yeux : elle empêche désormais les professeurs d'enseigner et les élèves d'apprendre. Une énigme philosophique transforme le destin de ce livre en enquête : la révolution organisationnelle de l'école n'est-elle pas le prélude d'une révolution politique ? " G. P.
" A l'Education nationale, une révolution a eu lieu. Une révolution sans nom, dissimulée par une stratégie du puzzle qui assemble avec patience les pièces des réformes avant d'en dévoiler l'image d'ensemble : remplacement des filières historiques du lycée par des spécialités "au choix" ; passage du baccalauréat national en contrôle continu ; admission des élèves de lycée dans le Supérieur abandonnée aux algorithmes de la plateforme Parcoursup.
Un nouveau mode de gouvernance est né : celui des évaluations généralisées et de la concurrence entre élèves, enseignants et établissements. Dans la novlangue ministérielle, on prétend avoir bâti le "lycée des possibles". Du côté des enseignants, c'est une tout autre réalité que je découvre : celle d'un monde éducatif où, pour préserver ses conditions de travail et grimper dans les classements, la falsification des notes et le clientélisme sont devenus les nouvelles normes.
La fin de la société du mérite s'accomplit sous nos yeux : elle empêche désormais les professeurs d'enseigner et les élèves d'apprendre. Une énigme philosophique transforme le destin de ce livre en enquête : la révolution organisationnelle de l'école n'est-elle pas le prélude d'une révolution politique ? " G. P.