On achève bien l'école. Empêcher les professeurs d'enseigner et les élèves d'apprendre
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- Nombre de pages240
- FormatePub
- ISBN978-2-246-84020-6
- EAN9782246840206
- Date de parution10/09/2025
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille351 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGrasset
Résumé
" Depuis dix ans, les réformes de l'Education nationale forment un intriguant puzzle. On n'y perçoit des fragments de sens, mais jamais l'image d'ensemble. Pourtant, derrière ces vagues de transformations où les filières historiques du lycée ont laissé place à des enseignements « au choix » ; où le baccalauréat national a été démantelé au profit d'un contrôle continu ; où l'admission des élèves de lycée dans le Supérieur se fait désormais via la plateforme Parcoursup ; un projet global a pris forme : celui d'une mise en concurrence universelle entre établissements, enseignants et élèves. En tant que professeur de philosophie, psychologue du travail et syndicaliste, ma ligne téléphonique est devenue un numéro d'urgence pour les collègues en souffrance.
A travers l'enchaînement des récits de travail, une réalité tout autre que le discours officiel sur l'école m'est apparue clairement : celle d'un monde éducatif où la fraude et la falsification des résultats sont devenues les nouvelles normes. A la triche des élèves pour s'assurer les bonnes grâces des algorithmes s'ajoutent désormais les notes clientélistes accordées par les enseignants pour sauver leurs heures de spécialité.
Dès lors, un risque majeur pèse sur le système scolaire : celui d'aboutir à une déconnection structurelle entre les notes et le niveau réel des élèves. A partir de ces constats de terrain, une énigme philosophique transforme le destin ce livre en enquête : la révolution organisationnelle de l'école n'est-elle pas la préfiguration d'une véritable révolution politique ? " Gabriel Perez
A travers l'enchaînement des récits de travail, une réalité tout autre que le discours officiel sur l'école m'est apparue clairement : celle d'un monde éducatif où la fraude et la falsification des résultats sont devenues les nouvelles normes. A la triche des élèves pour s'assurer les bonnes grâces des algorithmes s'ajoutent désormais les notes clientélistes accordées par les enseignants pour sauver leurs heures de spécialité.
Dès lors, un risque majeur pèse sur le système scolaire : celui d'aboutir à une déconnection structurelle entre les notes et le niveau réel des élèves. A partir de ces constats de terrain, une énigme philosophique transforme le destin ce livre en enquête : la révolution organisationnelle de l'école n'est-elle pas la préfiguration d'une véritable révolution politique ? " Gabriel Perez
" Depuis dix ans, les réformes de l'Education nationale forment un intriguant puzzle. On n'y perçoit des fragments de sens, mais jamais l'image d'ensemble. Pourtant, derrière ces vagues de transformations où les filières historiques du lycée ont laissé place à des enseignements « au choix » ; où le baccalauréat national a été démantelé au profit d'un contrôle continu ; où l'admission des élèves de lycée dans le Supérieur se fait désormais via la plateforme Parcoursup ; un projet global a pris forme : celui d'une mise en concurrence universelle entre établissements, enseignants et élèves. En tant que professeur de philosophie, psychologue du travail et syndicaliste, ma ligne téléphonique est devenue un numéro d'urgence pour les collègues en souffrance.
A travers l'enchaînement des récits de travail, une réalité tout autre que le discours officiel sur l'école m'est apparue clairement : celle d'un monde éducatif où la fraude et la falsification des résultats sont devenues les nouvelles normes. A la triche des élèves pour s'assurer les bonnes grâces des algorithmes s'ajoutent désormais les notes clientélistes accordées par les enseignants pour sauver leurs heures de spécialité.
Dès lors, un risque majeur pèse sur le système scolaire : celui d'aboutir à une déconnection structurelle entre les notes et le niveau réel des élèves. A partir de ces constats de terrain, une énigme philosophique transforme le destin ce livre en enquête : la révolution organisationnelle de l'école n'est-elle pas la préfiguration d'une véritable révolution politique ? " Gabriel Perez
A travers l'enchaînement des récits de travail, une réalité tout autre que le discours officiel sur l'école m'est apparue clairement : celle d'un monde éducatif où la fraude et la falsification des résultats sont devenues les nouvelles normes. A la triche des élèves pour s'assurer les bonnes grâces des algorithmes s'ajoutent désormais les notes clientélistes accordées par les enseignants pour sauver leurs heures de spécialité.
Dès lors, un risque majeur pèse sur le système scolaire : celui d'aboutir à une déconnection structurelle entre les notes et le niveau réel des élèves. A partir de ces constats de terrain, une énigme philosophique transforme le destin ce livre en enquête : la révolution organisationnelle de l'école n'est-elle pas la préfiguration d'une véritable révolution politique ? " Gabriel Perez