Oeuvres complètes, Romans et nouvelles. Tome 2, Folle de son corps ; La force du désir

Par : Marie Krysinska
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  • Nombre de pages368
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7453-6257-5
  • EAN9782745362575
  • Date de parution22/03/2025
  • CollectionBibliothèque histoire moderne
  • ÉditeurHonoré Champion
  • Directeur de publicationFlorence Goulesque
  • Directeur de publicationSeth Whidden
  • Directeur de publicationSharon Larson

Résumé

Folle de son corps, le premier roman en édition de Marie Krysinska, est difficile à classer. Décadent dans sa représentation d'une sexualité avide et expérimentale, féministe dans ses revendications à la fois érotiques et professionnelles, poétique dans son langage, le roman offre un amalgame peu orthodoxe. Son héroïne new-yorkaise, Madge, évolue dans des milieux artistiques parisiens où elle s'avère lectrice acharnée et – bien que " point fatale ni perverse ", selon l'autrice – dévoreuse d'hommes.
Elle reste un personnage insolite dans la littérature fin-de-siècle. Tout d'abord considérée surtout comme un roman à clef sur le milieu d'artistes, La Force du désir s'inscrit dans une longue lignée richement représentée dans les dernières décennies du XIXe siècle (Bourget, Champfleury, Champsaur, Daudet, Murger, Rosny). L'oeuvre a provoqué des réactions contradictoires et disparates qui rappellent la querelle du vers libre.
Krysinska a été accusée d'avoir porté atteinte aux bonnes moeurs ce qui fait écho au procès des Fleurs du Mal en 1857. Force est de constater que le roman d'idées de Krysinska atteste une originalité esthétique ainsi qu'une réflexion, toujours à approfondir, sur le désir au tréfonds de l'être humain et ses productions artistiques.
Folle de son corps, le premier roman en édition de Marie Krysinska, est difficile à classer. Décadent dans sa représentation d'une sexualité avide et expérimentale, féministe dans ses revendications à la fois érotiques et professionnelles, poétique dans son langage, le roman offre un amalgame peu orthodoxe. Son héroïne new-yorkaise, Madge, évolue dans des milieux artistiques parisiens où elle s'avère lectrice acharnée et – bien que " point fatale ni perverse ", selon l'autrice – dévoreuse d'hommes.
Elle reste un personnage insolite dans la littérature fin-de-siècle. Tout d'abord considérée surtout comme un roman à clef sur le milieu d'artistes, La Force du désir s'inscrit dans une longue lignée richement représentée dans les dernières décennies du XIXe siècle (Bourget, Champfleury, Champsaur, Daudet, Murger, Rosny). L'oeuvre a provoqué des réactions contradictoires et disparates qui rappellent la querelle du vers libre.
Krysinska a été accusée d'avoir porté atteinte aux bonnes moeurs ce qui fait écho au procès des Fleurs du Mal en 1857. Force est de constater que le roman d'idées de Krysinska atteste une originalité esthétique ainsi qu'une réflexion, toujours à approfondir, sur le désir au tréfonds de l'être humain et ses productions artistiques.