Oeuvres complètes. Tome 14, Les oeuvres de l'amour ; La dialectique de la communication éthique et éthico-religieuse

Par : Sören Kierkegaard
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  • Nombre de pages390
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7031-1039-2
  • EAN9782703110392
  • Date de parution01/05/2013
  • ÉditeurOrante (editions De L')
  • TraducteurPaul-Henri Tisseau
  • TraducteurElse-Marie Jacquet-Tisseau

Résumé

Publiées au début de l’automne 1847, les OEUVRES DE L’AMOUR – un des ouvrages de Kierkegaard signés de son nom – peuvent être considérées comme un des textes où l’éthique chrétienne parvient à son plus haut niveau. L’oeuvre marque une étape capitale dans l’évolution de la pensée kierkegaardienne sur un point essentiel, celui du rapport du christianisme au monde. Pour faire comprendre la différence entre l’ordre chrétien et l’ordre humain, Kierkegaard part de l’amour.
A la conception païenne – l’érôs grec – qui conduit à une ignorance du « toi » et à une divinisation du « moi », Kierkegaard oppose l’amour selon l’Esprit – apanage du christianisme – qui vient de plus haut que nous-mêmes. C’est cet amour qui « oeuvre » en nous, dans la mesure où sa force tend à faire naître dans l’autre ce qui précisément ne s’y trouve pas. Ces « oeuvres de l’amour » n’ont évidemment rien à voir avec des réalisations de caractère socio-politique, et l’amour chrétien ne se réduit pas à une sorte de sympathie ou à quelque altruisme.
De ce point de vue, l’ouvrage de Kierkegaard contient une critique radicale des humanismes à la Feuerbach pour lesquels, puisqu’il n’y a pas d’autre Dieu pour l’homme que l’homme lui-même, la solidarité constitue le fondement d’une éthique sociale rationnelle. Kierkegaard souligne d’ailleurs lui-même que l’un de ses chapitres « est correctement orienté en face du communisme ». Le christianisme en effet, qui n’a jamais voulu triompher selon le monde, cherche au contraire à triompher du monde : il ne nivelle pas les rapports inter-individuels en les réduisant à des relations économico- sociales, mais fait de tout rapport inter-individuel un problème de conscience.
En avril 1847, alors que Kierkegaard avait achevé de rédiger la première partie des OEUVRES DE L’AMOUR, il se mit à préparer des « leçons » sur LA DIALECTIQUE DE LA COMMUNICATION. Le texte – inachevé – en restera inédit. Reprenant un thème déjà abordé en 1846 dans le POST-SCRIPTUM DÉFINITIF, ces pages tirent une réelle actualité du développement des mass media. L’hypertrophie des modernes moyens de communication et l’indigence souvent corrélative des messages qu’ils transmettent sont ici, à l’avance, dénoncées.
Et Kierkegaard en vient à s’interroger sur ce qu’est « vraiment » communiquer
Publiées au début de l’automne 1847, les OEUVRES DE L’AMOUR – un des ouvrages de Kierkegaard signés de son nom – peuvent être considérées comme un des textes où l’éthique chrétienne parvient à son plus haut niveau. L’oeuvre marque une étape capitale dans l’évolution de la pensée kierkegaardienne sur un point essentiel, celui du rapport du christianisme au monde. Pour faire comprendre la différence entre l’ordre chrétien et l’ordre humain, Kierkegaard part de l’amour.
A la conception païenne – l’érôs grec – qui conduit à une ignorance du « toi » et à une divinisation du « moi », Kierkegaard oppose l’amour selon l’Esprit – apanage du christianisme – qui vient de plus haut que nous-mêmes. C’est cet amour qui « oeuvre » en nous, dans la mesure où sa force tend à faire naître dans l’autre ce qui précisément ne s’y trouve pas. Ces « oeuvres de l’amour » n’ont évidemment rien à voir avec des réalisations de caractère socio-politique, et l’amour chrétien ne se réduit pas à une sorte de sympathie ou à quelque altruisme.
De ce point de vue, l’ouvrage de Kierkegaard contient une critique radicale des humanismes à la Feuerbach pour lesquels, puisqu’il n’y a pas d’autre Dieu pour l’homme que l’homme lui-même, la solidarité constitue le fondement d’une éthique sociale rationnelle. Kierkegaard souligne d’ailleurs lui-même que l’un de ses chapitres « est correctement orienté en face du communisme ». Le christianisme en effet, qui n’a jamais voulu triompher selon le monde, cherche au contraire à triompher du monde : il ne nivelle pas les rapports inter-individuels en les réduisant à des relations économico- sociales, mais fait de tout rapport inter-individuel un problème de conscience.
En avril 1847, alors que Kierkegaard avait achevé de rédiger la première partie des OEUVRES DE L’AMOUR, il se mit à préparer des « leçons » sur LA DIALECTIQUE DE LA COMMUNICATION. Le texte – inachevé – en restera inédit. Reprenant un thème déjà abordé en 1846 dans le POST-SCRIPTUM DÉFINITIF, ces pages tirent une réelle actualité du développement des mass media. L’hypertrophie des modernes moyens de communication et l’indigence souvent corrélative des messages qu’ils transmettent sont ici, à l’avance, dénoncées.
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