Oeuvres complètes

Par : Yuanming Tao
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.408 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,3 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-251-45250-0
  • EAN9782251452500
  • Date de parution15/04/2022
  • CollectionBibliothèque chinoise
  • ÉditeurBelles Lettres
  • TraducteurPhilippe Uguen-Lyon

Résumé

Tao Yuanming (352/365-452), natif du Jiangxi dans le sud de la Chine, servit dix ans dans l'administration impériale - sans éclat ni plaisir - avant de s'en retourner vivre du travail de la terre aux pieds des monts Lu la et de leurs pics nimbés de brume. Voisin d'Epicure par la philosophie, il trouvait son bonheur parmi les arbres de son jardin, en cueillant amoureusement chaque instant d'une vie qu'il savait périssable et brève.
C'est comme reclus (yinshi) qu'il commença de faire parler de lui, de son vivant déjà, mais son génie poétique ne fut pleinement reconnu qu'a partir des Song (960-1279). Tao Yuanming et son oeuvre occupent depuis lors dans la culture chinoise une place aussi monumentale que familière, celle d'un maître à penser et à vivre.
Tao Yuanming (352/365-452), natif du Jiangxi dans le sud de la Chine, servit dix ans dans l'administration impériale - sans éclat ni plaisir - avant de s'en retourner vivre du travail de la terre aux pieds des monts Lu la et de leurs pics nimbés de brume. Voisin d'Epicure par la philosophie, il trouvait son bonheur parmi les arbres de son jardin, en cueillant amoureusement chaque instant d'une vie qu'il savait périssable et brève.
C'est comme reclus (yinshi) qu'il commença de faire parler de lui, de son vivant déjà, mais son génie poétique ne fut pleinement reconnu qu'a partir des Song (960-1279). Tao Yuanming et son oeuvre occupent depuis lors dans la culture chinoise une place aussi monumentale que familière, celle d'un maître à penser et à vivre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Classique intemporel
Franchement c'est réjouissant et rare de lire une traduction aussi poétique et belle. Quant à Tao Yuanming (4ème-5ème siècles ap. JC), c'est tout simplement l'un des plus grands poètes chinois. L'édition est très soignée, comme Les Belles Lettres savent le faire, et à un prix tout à fait raisonnable, en prime. Je le conseille vivement à tous les amoureux de littérature chinoise et de poésie, mais plus largement à tous ceux qui (comme Tao Yuanming) croient qu'il importe moins de réussir sa carrière que sa vie ! Un extrait d'un de mes poèmes favoris "(...) Vient le soir, et la joie d’un festin magnifique, Nos paroles d’adieu aux accents de douleur. Or l’oiseau du matin s’enfuit au crépuscule, Le chariot suspendu recueille ses lueurs. Je reste et tu t’en vas, nos routes se séparent, L’attelage affligé s’en retourne à pas lent ; Et poursuivant des yeux ton bateau qui s’éloigne, Mon désir s’abandonne aux mille changements. [n°25 Reconduisant un hôte du banquet du général Wang]
Franchement c'est réjouissant et rare de lire une traduction aussi poétique et belle. Quant à Tao Yuanming (4ème-5ème siècles ap. JC), c'est tout simplement l'un des plus grands poètes chinois. L'édition est très soignée, comme Les Belles Lettres savent le faire, et à un prix tout à fait raisonnable, en prime. Je le conseille vivement à tous les amoureux de littérature chinoise et de poésie, mais plus largement à tous ceux qui (comme Tao Yuanming) croient qu'il importe moins de réussir sa carrière que sa vie ! Un extrait d'un de mes poèmes favoris "(...) Vient le soir, et la joie d’un festin magnifique, Nos paroles d’adieu aux accents de douleur. Or l’oiseau du matin s’enfuit au crépuscule, Le chariot suspendu recueille ses lueurs. Je reste et tu t’en vas, nos routes se séparent, L’attelage affligé s’en retourne à pas lent ; Et poursuivant des yeux ton bateau qui s’éloigne, Mon désir s’abandonne aux mille changements. [n°25 Reconduisant un hôte du banquet du général Wang]