Oeuvres complètes. Volume 9, Nouvelles et morceaux Tome 5 (1925-1947)

Par : Charles-Ferdinand Ramuz

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  • Nombre de pages610
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.925 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-05-102052-7
  • EAN9782051020527
  • Date de parution01/12/2007
  • ÉditeurSlatkine (Editions)
  • AnnotateurRoger Francillon
  • AnnotateurValentine Nicollier
  • AnnotateurAlain Rochat
  • AnnotateurVincent Verselle

Résumé

"Méditation sur ce que pourrait être la nouvelle. Il ne s'y passerait rien, l'intrigue (s'il y avait encore une intrigue) en serait sans cesse déviée. Tout serait de contact, avec les êtres[,] avec l'objet. Et l'accent serait mis sur les choses tenues par moi pour sacrées. En janvier 1947, après la parution des recueils Nouvelles et Les Servants et autres nouvelles, Ramuz réfléchit, une fois encore, à sa pratique de la prose brève, qu'il avait délaissée depuis la parution de Salutation paysanne et autres morceaux en 1921.
Si l'écrivain a tempéré le lyrisme de ses morceaux et bridé son goût de la profusion verbale, le rêve d'une langue qui serait l'expression du contact direct avec les choses et les êtres ne l'a pas quitté. Mettant en scène des personnages confrontés à la séparation - d'avec leurs proches, leur pays, l'objet de leurs désirs -, il leur redonne une présence au monde par la description de sensations, surtout visuelles, mais aussi auditives et olfactives, qui participent de la puissance expressive de l'écriture.
En sourdine, et peu importe que cela ne se produise que de manière fugitive, ces nouvelles révèlent ainsi cette "vénération devant la vie" et cet "état de poésie où on est devant le créé", qui sont le propre de ce "sens du sacré" que Ramuz cherche à cerner au cours de ses dernières années.
"Méditation sur ce que pourrait être la nouvelle. Il ne s'y passerait rien, l'intrigue (s'il y avait encore une intrigue) en serait sans cesse déviée. Tout serait de contact, avec les êtres[,] avec l'objet. Et l'accent serait mis sur les choses tenues par moi pour sacrées. En janvier 1947, après la parution des recueils Nouvelles et Les Servants et autres nouvelles, Ramuz réfléchit, une fois encore, à sa pratique de la prose brève, qu'il avait délaissée depuis la parution de Salutation paysanne et autres morceaux en 1921.
Si l'écrivain a tempéré le lyrisme de ses morceaux et bridé son goût de la profusion verbale, le rêve d'une langue qui serait l'expression du contact direct avec les choses et les êtres ne l'a pas quitté. Mettant en scène des personnages confrontés à la séparation - d'avec leurs proches, leur pays, l'objet de leurs désirs -, il leur redonne une présence au monde par la description de sensations, surtout visuelles, mais aussi auditives et olfactives, qui participent de la puissance expressive de l'écriture.
En sourdine, et peu importe que cela ne se produise que de manière fugitive, ces nouvelles révèlent ainsi cette "vénération devant la vie" et cet "état de poésie où on est devant le créé", qui sont le propre de ce "sens du sacré" que Ramuz cherche à cerner au cours de ses dernières années.
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