Oeuvres complètes. Volume 8, Nouvelles et morceaux Tome 4 (1915-1921)

Par : Charles-Ferdinand Ramuz
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  • Nombre de pages408
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.64 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-05-102027-5
  • EAN9782051020275
  • Date de parution01/01/2007
  • ÉditeurSlatkine (Editions)
  • AnnotateurRoger Francillon
  • AnnotateurRudolf Mahrer
  • AnnotateurVincent Verselle

Résumé

"On voit que l'art vivait de l'art, et était un gourmand de l'arbre, au lieu de se nourrir de la terre elle-même ; on voit que le livre vivait du livre et s'inspirait du livre, et la "littérature" se greffait sur la littérature." Sur fond d'une Première Guerre qui s'enlise, voilà comment Ramuz considère la production littéraire de ses contemporains. L'enjeu de son entreprise, parvenue à son point critique, est de renouer au-delà de la littérature - mais par la littérature néanmoins - avec la connaissance élémentaire, la plus purement émotive, "commune à la brute et au philosophe".
Pour descendre (ou monter ? ) jusque-là, l'écrivain doit imaginer se déprendre de l'Ecriture ; et c'est dans la salutation qu'il trouve le modèle d'une parole qui n'est guère plus qu'un geste, tout à la disposition du monde et à son accueil. Instant de la relation intime avec la nature, la salutation paysanne atteint à l'expérience mystique. Ce n'est pas faute d'avoir essayé : mais pour exprimer cette connaissance qui n'est encore qu'une émotion, l'édifice romanesque est encombrant - et cela même dans la fausse simplicité que lui donne l'auteur, dès Aline.
En revanche, grâce à la virginité du "morceau", érigé par Ramuz lui-même au rang de genre (anti)littéraire, l'écrivain estime sa tentative publiable, qui consiste au fond à concéder à l'écrit une expérience langagière qui par nature l'excède.
"On voit que l'art vivait de l'art, et était un gourmand de l'arbre, au lieu de se nourrir de la terre elle-même ; on voit que le livre vivait du livre et s'inspirait du livre, et la "littérature" se greffait sur la littérature." Sur fond d'une Première Guerre qui s'enlise, voilà comment Ramuz considère la production littéraire de ses contemporains. L'enjeu de son entreprise, parvenue à son point critique, est de renouer au-delà de la littérature - mais par la littérature néanmoins - avec la connaissance élémentaire, la plus purement émotive, "commune à la brute et au philosophe".
Pour descendre (ou monter ? ) jusque-là, l'écrivain doit imaginer se déprendre de l'Ecriture ; et c'est dans la salutation qu'il trouve le modèle d'une parole qui n'est guère plus qu'un geste, tout à la disposition du monde et à son accueil. Instant de la relation intime avec la nature, la salutation paysanne atteint à l'expérience mystique. Ce n'est pas faute d'avoir essayé : mais pour exprimer cette connaissance qui n'est encore qu'une émotion, l'édifice romanesque est encombrant - et cela même dans la fausse simplicité que lui donne l'auteur, dès Aline.
En revanche, grâce à la virginité du "morceau", érigé par Ramuz lui-même au rang de genre (anti)littéraire, l'écrivain estime sa tentative publiable, qui consiste au fond à concéder à l'écrit une expérience langagière qui par nature l'excède.
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