Oeuvres - Volume 1, Le labyrinthe, Zelil Zelub, Annalisa et le diable, l'interview - Album

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Guido Buzzelli - Oeuvres - Volume 1, Le labyrinthe, Zelil Zelub, Annalisa et le diable, l'interview.
En 1970, les lecteurs de Charlie Mensuel crurent voir une météorite traverser le ciel plutôt sage de la bande dessinée. Sous la signature de Guido... Lire la suite
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Résumé

En 1970, les lecteurs de Charlie Mensuel crurent voir une météorite traverser le ciel plutôt sage de la bande dessinée. Sous la signature de Guido Buzzelli, ils découvrirent, au fil d'histoires à dormir debout, un auteur se dessinant lui-même, d'abord imberbe, puis affublé d'une barbe noire, à la fois inquiet et inquiétant, parfaite victime expiatoire de la cruauté des hommes. Avec un humour grinçant, Buzzelli s'est dessiné laid, faible, paranoïaque et retors, se maltraitant sans mesure, jusqu'à disloquer son propre corps.
Avant de réaliser des bandes dessinées, il fut un peintre et un dessinateur capable de tout représenter avec une même virtuosité : corps et visages humains, chevaux, fauves, rapaces, foules en furie, éléments déchaînés, atmosphères asphyxiantes. Georges Wolinski, son premier éditeur en France, le soulignait : "Il fut d'abord un peintre qui faisait des bandes dessinées en attendant de pouvoir vivre de son art." Avant d'ajouter : "Heureusement, il n'y est pas encore arrivé.
Il est toujours obligé de dessiner dans les journaux." Buzzelli conjugue le grand art du dessin et celui d'une littérature inquiétante et pessimiste, où l'humour et le grotesque tiennent un rôle majeur. Il y a chez lui du Piranèse et du Goya ; il y a aussi du Gogol et du Kafka. Depuis la fin des années 1980, on l'a un peu oublié. Ses premiers éditeurs ne sont plus là, ses albums ne sont pas réédités.
Comment a-t-on pu vivre pendant tout ce temps dans l'ignorance de cet esprit lucide et visionnaire, dont Wolinski disait avec justesse : "Les histoires qu'il raconte en bandes dessinées sont irracontables autrement qu'en bandes dessinées : il faut les voir pour les croire." ?

Caractéristiques

  • Date de parution
    04/01/2018
  • Editeur
  • ISBN
    979-10-90875-54-8
  • EAN
    9791090875548
  • Format
    Album
  • Présentation
    Relié
  • Nb. de pages
    221 pages
  • Poids
    1.26 Kg
  • Dimensions
    24,6 cm × 30,6 cm × 3,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Guido Buzzelli

Guido Buzzelli est né le 27 juillet 1927 à Rome, d'une mère modèle et d'un père peintre, sculpteur et architecte. A dix-neuf ans, il publie sa première bande dessinée dans Argento vivo !, un hebdomadaire pour les enfants. En 1947, il est admis à l'Académie d'art de San Luca à Rome. Tout en suivant les cours, il vend quelques dessins et de petits tableaux. Il réalise des couvertures pour des périodiques tels que Mandrake et Flash Gordon.
C'est à Londres, avec l'agence Cosmopolitan Artists Ltd, qu'il signe son premier contrat. En 1959, le Daily Mirror l'engage pour illustrer Angélique, marquise des Anges, d'Anne, puis de Serge, Golon. Le succès est immédiat. L'Express lui demande alors d'adapter Les Cavaliers, le célèbre film de John Ford. Cette expérience lui permet de prouver sa virtuosité dans le dessin des chevaux. L'année suivante, il épouse Grazia de Stefani avec qui il s'installe à Rome.
Il peint, avant d'entreprendre sa première bande dessinée majeure dont il est dessinateur et scénariste : La Révolte des ratés. Il faut attendre 1970 et sa rencontre décisive avec Georges Wolinski pour que ce récit, publié dans Charlie Mensuel, rencontre un écho. Suivront successivement Le Labyrinthe, Zil Zelub, Annalisa et le diable, L'Interview et L'Agnone, sous sa seule signature. Outre Charlie Mensuel, ses récits paraissent dans Phénix, Circus, Pilote, L'Echo des savanes, Métal hurlant.
En 1973 il reçoit le Yellow Kid du meilleur créateur de bandes dessinées. Par la suite, il collabore avec des scénaristes, dont Alexis Kostandi, pour HP et L'Homme du Bengale, et Gourmelen, pour Nevada Hill. En 1985 paraît sous son seul nom Zasafir, un récit de science-fiction. Dans les années 1980, il participe à différents quotidiens et magazines, dont La Repubblica, auquel il donne d'étonnants dessins de presse, et travaille pour la télévision.
Il meurt à Rome le 24 janvier 1992.

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