Oeuvres. Réunit Au revoir et merci ; La gloire de l'Empire ; Au plaisir de Dieu ; Histoire du juif errant

Par : Jean d' Ormesson

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  • Nombre de pages1662
  • Poids0.665 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 4,2 cm
  • ISBN978-2-07-014630-7
  • EAN9782070146307
  • Date de parution17/04/2015
  • CollectionBibliothèque de la Pléiade
  • ÉditeurGallimard
  • PréfacierMarc Fumaroli

Résumé

"Je suis, à ma façon, un amateur d'histoire, un spectateur du bon Dieu. Dans la mesure de mes moyens, j'étais, j'essayais d'être, je suis toujours ou j'essaie d'être le témoin du temps qui passe et de ma propre vie. C'était l'ambition avouée de La Gloire de l'Empire et d'Au plaisir de Dieu. Au revoir et merci n'avait pas d'autre sens. Est-ce qu'il y a rien d'autre à faire, pour un écrivain, pour un homme, que de s'efforcer de comprendre notre monde et sa vie ? Est-ce qu'il existe d'autre tâche pour moi que de balancer mon fanal le long des trains étincelants du temps qui nous emporte ? Je suis une espèce de lampiste de l'histoire.
Je suis une espèce d'agent secret de Dieu. Peut-être, un jour, tremblez, bonnes gens ! je m'en expliquerai à nouveau." Jean d'Ormesson, Au revoir et merci, préface de 1976. Comme on lui demandait un jour s'il n'avait pas été tenté de varier son style, Jean d'Ormesson répondit qu'il était au contraire heureux d'avoir pu rester identique à lui-même. "C'est pour cela, précisait-il, que vous retrouverez, par clin d'oeil et comme une marque de fabrique, dans chacun de mes livres un passage d'un livre précédent." Le lecteur découvrira ces discrets rappels dans les quatre ouvrages ici réunis et dont, c'est la première vertu d'un tel recueil, l'unité saute aux yeux : la préoccupation essentielle de l'auteur et de ses personnages, le trait commun à toutes les histoires auxquelles ceux-ci donnent vie (récit d'une jeunesse, histoire d'un Empire, histoire d'une famille, histoire sans fin des pérégrinations du Juif errant), c'est le temps.
Le temps qui dure, le temps qui passe, celui contre lequel on remporte parfois des victoires plus ou moins éphémères : "Il n'y a qu'une chose sous le soleil qui mette un terme, pour un temps, à l'écoulement perpétuel : c'est l'amour." Entré en littérature pour des raisons (selon lui) "douteuses", Jean d'Ormesson a construit une oeuvre sur le "mélange du temps historique et du temps individuel", en héritier de Chateaubriand ("Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne...") mais aussi, peut-être, de Borges : "La croyance générale a décidé que le fleuve des heures, le temps, s'écoulait vers l'avenir.
Imaginer un sens contraire n'est pas moins raisonnable et en tout cas plus poétique." Etabli en lien avec l'auteur, préfacé par Marc Fumaroli, ce volume propose en outre, grâce à Bernard Degout, des notices retraçant la "carrière" des ouvrages inscrits à son sommaire, et de nombreux documents aujourd'hui inaccessibles, comme le magnifique article par lequel Jacques Le Goff salua en 1971 La Gloire de l'Empire, "oeuvre pionnière" marquant la naissance de "l'histoire-fiction".
"Je suis, à ma façon, un amateur d'histoire, un spectateur du bon Dieu. Dans la mesure de mes moyens, j'étais, j'essayais d'être, je suis toujours ou j'essaie d'être le témoin du temps qui passe et de ma propre vie. C'était l'ambition avouée de La Gloire de l'Empire et d'Au plaisir de Dieu. Au revoir et merci n'avait pas d'autre sens. Est-ce qu'il y a rien d'autre à faire, pour un écrivain, pour un homme, que de s'efforcer de comprendre notre monde et sa vie ? Est-ce qu'il existe d'autre tâche pour moi que de balancer mon fanal le long des trains étincelants du temps qui nous emporte ? Je suis une espèce de lampiste de l'histoire.
Je suis une espèce d'agent secret de Dieu. Peut-être, un jour, tremblez, bonnes gens ! je m'en expliquerai à nouveau." Jean d'Ormesson, Au revoir et merci, préface de 1976. Comme on lui demandait un jour s'il n'avait pas été tenté de varier son style, Jean d'Ormesson répondit qu'il était au contraire heureux d'avoir pu rester identique à lui-même. "C'est pour cela, précisait-il, que vous retrouverez, par clin d'oeil et comme une marque de fabrique, dans chacun de mes livres un passage d'un livre précédent." Le lecteur découvrira ces discrets rappels dans les quatre ouvrages ici réunis et dont, c'est la première vertu d'un tel recueil, l'unité saute aux yeux : la préoccupation essentielle de l'auteur et de ses personnages, le trait commun à toutes les histoires auxquelles ceux-ci donnent vie (récit d'une jeunesse, histoire d'un Empire, histoire d'une famille, histoire sans fin des pérégrinations du Juif errant), c'est le temps.
Le temps qui dure, le temps qui passe, celui contre lequel on remporte parfois des victoires plus ou moins éphémères : "Il n'y a qu'une chose sous le soleil qui mette un terme, pour un temps, à l'écoulement perpétuel : c'est l'amour." Entré en littérature pour des raisons (selon lui) "douteuses", Jean d'Ormesson a construit une oeuvre sur le "mélange du temps historique et du temps individuel", en héritier de Chateaubriand ("Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne...") mais aussi, peut-être, de Borges : "La croyance générale a décidé que le fleuve des heures, le temps, s'écoulait vers l'avenir.
Imaginer un sens contraire n'est pas moins raisonnable et en tout cas plus poétique." Etabli en lien avec l'auteur, préfacé par Marc Fumaroli, ce volume propose en outre, grâce à Bernard Degout, des notices retraçant la "carrière" des ouvrages inscrits à son sommaire, et de nombreux documents aujourd'hui inaccessibles, comme le magnifique article par lequel Jacques Le Goff salua en 1971 La Gloire de l'Empire, "oeuvre pionnière" marquant la naissance de "l'histoire-fiction".
Jean d' Ormesson

Jean d’Ormesson, parfois surnommé Jean d’O, est né le 16 juin 1925 à Paris, et est mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine.
Ecrivain, journaliste et philosophe français, Jean d’Ormesson est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages allant de grandes épopées romanesques, comme La Gloire de l’Empire aux essais philosophiques dans lesquels il livre ses pensées sur la vie, la mort, ou l’existence de Dieu avec, entre autres, C’était bien.
Issu d’une grande famille de la noblesse française, Jean d’Ormesson se passionne très tôt pour la lecture. Après des études de philosophie chaotiques, il est professeur de grec classique et de philosophie en lycée. Puis, par l’entremise d’un ami de son père, il est très vite nommé président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, en 1950.

C’est en 1956 qu’il publie son premier roman, L’amour est un plaisir, qui se vendra seulement à 2000 exemplaires. Il lui faudra attendre 1971 et son roman La Gloire de l’Empire pour connaître son premier succès critique et public. Grâce à ce roman, il reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie Française. Le 18 octobre 1973, il est élu membre de l’Académie Française, au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente. L’année suivante, il est nommé Directeur Général du journal Le Figaro, poste qu’il occupera pendant 4 ans.
Très présent dans des émissions télévisées, aussi bien littéraires que généralistes, il est considéré pendant plus de 40 ans comme l’ambassadeur médiatique de l’Académie Française.

Les romans de Jean d’Ormesson échappent souvent aux conventions du genre : ils mêlent à la fois fiction, anecdotes personnelles, et constituent souvent une réflexion sur le temps qui passe, alliant humour et érudition. La dimension autobiographique est toujours très présentes dans ses ouvrages. Nous pouvons citer Au-revoir et merci, Le rapport Gabriel, ou encore C’était bien, qui se composent comme des livres à mi-chemin entre le récit et l’essai, où Jean d’Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie.
Ses fictions prennent également parfois l’allure d’un traité de vie, comme Dieu, sa vie, son oeuvre, Histoire du juif errant, La Douane de mer, ou encore Presque rien sur tout.

Dans ses derniers livres, comme Une fête en larmes, Jean d’Ormesson explore d’autres voies en relatant d’outre sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique.
En 2016, sort Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, ouvrage autobiographique que Jean d’Ormesson a mis quatre années à écrire. De cet ouvrage qui sera récompensé par le Prix Jean-Jacques Rousseau, il dira “C’est une vie qui est dans ce livre”.

Deux ans après sa mort, la maison d’édition de sa fille Héloïse d’Ormesson publie L’espérance en héritage, composé des livres Comme un chant d’espérance, Guide des égarés, et Un hosanna sans fin. Cette trilogie constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Au fil des pages, Jean D’Ormesson nous invite à rêver, à espérer, à croire.

Ses funérailles seront suivies d’un hommage national rendu par le Président Emmanuel Macron.

Comme un chant d'espérance
5/5
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E-book
10,99 €
Un Hosanna sans fin
Jean d' Ormesson
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11,99 €
Au plaisir de Dieu
4.3/5
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E-book
10,99 €
Et moi, je vis toujours
4/5
5/5
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E-book
8,99 €
Guide des égarés
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15,00 €
Guide des égarés
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C'était bien
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